Les parlementaires du FLN (sénateurs et députés) ont déclaré que le président Bouteflika reste le président du FLN et sera également son candidat unique pour les élections présidentielles de 2014′′. Outre le soutien porté au président Bouteflika, les signataires qui doivent leurs sièges à Abdelaziz Belkhadem viennent de lui renvoyer de façon remarquable l'ascenseur en rendant public lundi un communiqué dans lequel ils dénoncent la lettre que lui avaient envoyé les trois ministres Tayeb Louh, Amar Tou et Rachid Harraoubia, lui demandant de quitter la direction du FLN. “Nous dénonçons avec force cet acte (appel à la démission) que nous considérons comme irresponsable et contraire aux règlements qui régissent le fonctionnement du parti", soulignent les signataires pour qui cette lettre «"vise à déstabiliser le parti et à semer la zizanie dans ses rangs". Les auteurs du communiqué considèrent par ailleurs le contenu de cette lettre comme “une injure" contre ceux qu'ils considèrent comme “les artisans des victoires électorales" et “une ingratitude contre les acquis du parti et ceux qui ont libéré le pays". L'insulte des hommes du FLN, soulignent encore les auteurs du communiqué, est devenu un moyen pour déstabiliser l'Algérie et jeter un doute sur sa démarche révolutionnaire et sa mobilisation populaire. Prenant ouvertement la défense de Abdelaziz Belkhadem, les parlementaires affirment que “le secrétaire général n'est pas une simple phrase sur un cahier qu'on peut effacer par une simple lettre ou encore un communiqué préfabriqué et rédigé par trois individus qui veulent mettre le FLN dans le musée de leur imaginaire". Aussi, ces parlementaires renouvellent-ils leur confiance à Abdelaziz Belkhadem pour diriger le parti et lui demandent par ailleurs de programmer une session ordinaire du Comité central et un renouvellement partiel du bureau politique.