Le plan d'aménagement urbain (PDAU) initié en 1991 consistant à donner des statistiques prévisionnelles et même affecter des parcelles de terrains à long terme a été bénéfique aux 26 communes de la wilaya d'Oran. Du temps de l'ex-wali Frik Bachir qui a été condamné à Alger par le magistrat instructeur à la peine de 5 ans de prison ferme pour mauvaise gestion très contestée des affaires publiques au niveau de la wilaya d'Oran. Pour rappel, durant son régime, aucune plainte, contestation ou demande d'audience n'est recevable. Cette situation a fait naitre une mafia politico-financière qui faisait main basse sur leur profitant de la gestion archaïque des affaires communales et l'approbation injuste et illégale de ce réseau mafieux en mettant à profit la situation sécuritaire qui leur était favorable pour qu'arrivent les 03 ex DEL de la daïra de Béthioua alors que celui d'Arzew à détourné des milliards, notamment 28 milliards de centimes ont été détournée par les ex DEC ( délégation exécutive communale) par le biais de chef d'entreprises qui ont trouvé le vide en taxant des produits à titre d'exemple, une ampoule 60 volts à 90 DA alors qui son prix réel est de 40 DA ou détriment de l'état. Tous les mis en cause ont été écroués en purgeant des peines de 5 à 3 années de prison ferme. Perdant cette période des faits graves touchant tant l'économie nationale que la vie du simple citoyen ont été commis et qui mentent aujourd'hui d'être dévoilés au grand jour, le pays compte beaucoup d'honnêtes citoyens que des escrocs. C'est ainsi et grâce à ces dignes courageux de l'urbanisme de l'époque, ce plan a été mis en œuvre sur le territoire de la capitale de l'ouest, lui évitant quelque fois le pire et mettant au coup la pègre à l'écart. Le constat fait sur le terrain est amer et nous conduit à tirer des conclusions très regrettables. La dilapidation des terres comme des deniers publics était la cible privilégiée de ces barons et a atteint des proportions alarmantes. A ce sujet on avance selon des sources crédibles que plusieurs hectares de terre cultivable et arable et à grand rendement agricole ont été détournées de leur vocation initiale en direction d'autres secteurs favorisant la spéculation et le gain facile à l'instar de la création de coopératives immobilières fictives. A titre illustratif, Oran ville, Bir El Djir, Ain El Turck, Arzew, Béthioua, Mers-El-Hadjadj, Es Senia, et Misserghin demeurent les prototypes de région où la magouille était généralisée. C'est ainsi qu'un programme entrant dans le cadre de la plan imposé par la force des choses a sauvé pas mal d'endroit où plusieurs milliers de mètres cubes ont été récupérés au profit de l'OPGI de la wilaya d'Oran pour la réalisation de logements sociaux, plusieurs arrêtés ont été approuvés par les daira de la wilaya d'Oran portant désignation définitive de quelques parcelles de terrains comme espaces verts d'une superficie très importante. D'autres projets sont en cours un lycée de 1000 places à Hai Es Salam, 2 CEM, le premier à Sidi El Bachir et le second à El Hassi ainsi que 400 logements à ES- Senia, en ce qui concerne la daïra de Bethioua, elle vient de bénéficier d'un lycée de 1000 places ainsi qu'un CEM pour la commune d'Ain El Bia et la réalisation de 150 logements LSP. Dans ce contexte pas moins de 12 ha de terrain ont été réservés à des besoins d'utilité publique sur une assiette pour l'édification d'un siège pour la protection civile et une autre pour la direction de l'entreprise Elias, ceux-ci concernent uniquement la daïra de Béthioua sans parler de la daïra d'Arzew qui a été défigurée par l'octroi des aires de jeux dont le jardin public qui vient d'être dilapidé et massacré par le béton pour le prix de 9 000 DA le mètre carré deuxième main alors que le prix de vente par l'agence, foncière ne dépasse pas les 5.000 DA le mètre carré. Profitant de l'instabilité qui a régné ces dernières années et l'absence manifeste des pouvoirs publics en matière de gestion des réserves foncières, une totale anarchie s'est installée par méconnaissance des textes, en vigueur ou encore par complaisance à certains milieux spécialistes dans l'acquisition à moindre cou, d'importantes assiettes qu'ils morcelleront et revendront au plus fort prix sans pour autant les citer et ils sont nombreux à travers les communes de la wilaya d'Oran, cet état de fait a engendré l'émergence d'une caste de courtiers et autres intermédiaires qui ont été à l'origine de la cherté du foncier agricole et urbain. Même les terrains accidentés n'ont pas échappé à ce phénomène. Une cagnotte de l'ordre des millions de dinars ont été gaspillés initialement dans le but d'étouffer certaines villes et scandaleuses affaires, qui si elles étaient dévoilées provoqueraient une scène de scandale, ces responsables ne se sont pas contentés de tout ce qu'ils ont pris, faisant l'histoire oranaise et aucun d'eux n'a osé faire allusion, mais il est bien dit selon l'adage que mal acquis « ne profite jamais » un jour peut être le pot aux roses sera découvert…. Nous y reviendrons.