Tant que les pouvoirs publics ne maintiennent pas la pression au quotidien, il faut s'attendre à ce que ce genre de situation revienne au galop et que la voie publique soit de nouveau réinvestie par les vendeurs de l'informels, ainsi que le squat des trottoirs par les commerçants. Après que les citoyens ayant salués la campagne visant l'éradication du commerce informel lancée il y'a prés de six mois par le gouvernement, dit avoir vite déchantée en voyant que ce genre de commerce reprend de plus belle ces tout derniers jours. En effet les marchands ambulants ont réinvesti tout le long de la rue « El Matmar » ainsi que la rue de Lyon comme un peu partout, il n'en demeure pas moins que ces espaces, sont toujours utilisés du matin jusqu'au soir, même si le nombre de ces squatteurs est nettement plus réduit qu'auparavant. Squatter un trottoir pour exposer de la marchandise par des commerçants ,ou utiliser carrément la voie publique dans l'anarchie pour s'adonner à la vente de tout genre de produits, n'est pas la même chose en ce qui concerne l'élaboration des terrasses de café, par exemple, qui utilisent une partie du trottoir comme terrasse. Ce genre d'estrades existe partout dans le monde et surtout chez nous, jadis ou les terrasses étaient réglementées quant à la surface utilisée et leurs embellissements. Cependant, cette utilisation été sujette à des taxes que payaient les gérants de ces établissements, aux collectivités locales, ce qui permettait une rentrée d'argent non négligeable. C'est d'ailleurs ce qui manque aujourd'hui, puisque l'occupation des espaces demeure anarchique et sans limite. Quant aux petits vendeurs, dans le temps les activités et les emplacements étaient également réglementés, et ces derniers payaient également l'occupation de l'espace public, lors du passage du fameux « Goumreg ».