Cette première campagne, qui cible 12 secteurs urbains, a touché au premier jour le secteur urbain El- Minzah (ex-Canastel) à l'est d'Oran, où des trottoirs et des aires publiques sont squattés par des revendeurs de matériaux de construction, gênant la circulation routière et les piétons. Menée par la daïra en collaboration avec l'APC d'Oran, cette action vise à assainir les espaces occupés illégalement et la protection de l'environnement en mettant un terme à ces activités, synonymes de nuisances et de dégradation du milieu environnant. Le bilan de la première journée de cette campagne de deux semaines n'est pas encore établi, selon les services de la daïra d'Oran. Cette opération permettra également de libérer des espaces et des trottoirs exploités illicitement comme terrasses par des propriétaires de cafés, surtout au centre-ville d'Oran, et de réduire le stationnement des véhicules de marchands ambulants ainsi que l'élimination des kiosques de vente de fruits et légumes. Un lot important d'engins et de matériel a été mobilisé pour cette campagne. Des mises en demeure somment les indus occupants à libérer les espaces publics avant le lancement de cette opération, la plus importante du genre dans la capitale de l'Ouest algérien. Pour sa part, la division communale des affaires économiques de l'APC a mis en demeure de nombreux vendeurs exerçant dans les marchés couverts de fruits et légumes à Oran afin de se conformer à la réglementation, a-t-on appris de ces services. Ces marchands ayant bénéficié de locaux et de box dans des marchés couverts continuent d'accaparer la voie publique étalant leurs produits de vente sur la chaussée et les trottoirs au mépris de la loi, a souligné le délégué communal de la division des affaires économiques (DAE), Mohamed Rezine. A la rue capitaine Hamri (ex -général Ferrado) à hai El Mactaa (ex-Courbet) à hai Sidi El Bachir (ex-Plateau), à Haï Oussama (ex Boulanger), à hai Abdelmoumène (ex-Choupôt), à Sidi El Houari, la même situation est constatée, en dépit de l'existence de marchés disposant de toutes les conditions nécessaires à ce commerce, selon le même responsable. Cette mesure intervient après une série de mises en garde à l'encontre de ces commerçants, a-t-il fait remarquer en ajoutant que non seulement, ils ne s'acquittent pas des redevances de loyer, mais continuent d'encourager le commerce informel. Selon la même source, près de 80 % des commerçants détenteurs d'une autorisation d'exercice de cette activité ou d'un contrat de location utilisent la voie publique comme espace commercial. A défaut de se conformer à l'organisation des marchés, les réfractaires verront leurs contrats et autorisations résiliés et attribués à d'autres personnes, a-t-il souligné. Quelque 17 marchés couverts de fruits et légumes d'Oran ont fait l'objet de réfection, à l'exemple de celui de haï El Makkari (ex-Saint- Eugène) et de Sidi Okba à hai Médina J'dida, dans le cadre d'une opération de réhabilitation ciblant 25 marchés dans la wilaya.