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Blida: Des «recommandations» contre l'informel
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 06 - 2009


La wilaya de Blida compte 42.780 commerçants inscrits au registre de commerce, alors que les vendeurs à la sauvette dépasseraient le nombre de 2.000, mais ce chiffre reste très en deçà de la réalité, surtout quand nous voyons qu'un grand nombre de places publiques, de terrains vagues, de trottoirs, et jusqu'au plus petit endroit aux abords des marchés couverts sont envahis par des vendeurs, même si nous apprenons que seuls 22 marchés non conformes ont été recensés. Il y a bien eu l'arrêté du wali du 14.12.2008 qui a permis de «nettoyer» quelques rues, mais dès que les forces de l'ordre ont le dos tourné, les vendeurs reviennent et réinvestissent les lieux. Où que nous nous dirigions, le commerce informel fleurit et augmente de jour en jour. A Meftah, L'Arba, Bougara, Boufarik, Blida, El-Affroun ou encore Oued El-Alleug, les marchés couverts existants n'ont de marchés que le nom et les commerçants, légaux ou non, occupent les espaces de manière anarchique, ne laissant souvent même pas le passage pour leurs clients, surtout les vendredis et jours fériés. Mais, si la plupart des communes ont un marché couvert, plus ou moins normalisé, Bouinan, Chébli, Béni-Mered et Oued Djer n'en possèdent pas et les marchands ambulants font la loi, sans que les autorités locales puissent intervenir ou les chasser. En outre, et partout à travers les rues et ruelles de toutes les communes de la wilaya, dès la fin de l'après-midi pour certaines et toute la journée pour d'autres, le phénomène de la vente de téléphones portables, de petit matériel électronique ou autre, de produits divers, prend une ampleur démesurée. Ce sont nos anciennes D'Lala de la rue de la Lyre à Alger ou de M'dina J'Dina à Oran qui se sont multipliées partout. Dans ces endroits, il y a lieu de signaler que ce n'est plus le phénomène du commerce informel qui doit être combattu ou l'occupation des trottoirs et des ruelles, c'est le prolongement du banditisme qui trouve dans ce genre de marchés la complicité, l'anonymat, l'acheteur et, surtout, le «parapluie» idéal pour écouler toutes sortes de marchandises interdites ou provenant de vols. De temps en temps, les APC, interpellées par les citoyens, les font évacuer par la police, mais ce ne sont que des opérations ponctuelles et les vendeurs, jouant au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, reviennent à la charge dès que cela leur est possible. Puis, petit à petit, les trottoirs sont réoccupés, les rues réinvesties, les étals poussent n'importe où n'importe comment. A l'intérieur des marchés, les commerçants débordent des étals et des surfaces qui leur échoient et il devient très difficile de circuler, surtout en hiver avec les flaques d'eau qui stagnent, la saleté et les bâches qui vont tombent sur la tête au moment où vous vous y attendez le moins. Ceci, bien entendu, sans parler du fardage, de la vente de produits de beauté ou à consommer potentiellement dangereux car, étant périmés ou contenant des germes de maladies diverses. Les citoyens ont aussi leur part de responsabilité, car ils sont attirés par les prix relativement bas qui sont proposés, faisant fi de la qualité et de la santé des leurs. Tout cela a fait que l'APW a inscrit ce secteur à l'ordre du jour de la première session tenue au début de cette semaine, et a émis plusieurs recommandations pour mettre fin à l'anarchie qui prévaut. Parmi ces recommandations, il y a la construction de marchés couverts répondant aux normes nationales dans les communes qui n'en possèdent pas, réaliser des marchés parisiens dans les quartiers, la régularisation des assiettes des marchés existants, créer des marchés de proximité au niveau des nouvelles cités, cerner le problème du marché informel en fichant les vendeurs et en les dirigeant vers les marchés couverts et, enfin, la nécessité de débarrasser les trottoirs et les rues de leur vendeurs et des étals anarchiques, surtout devant les mosquées, les établissements scolaires et autres institutions publiques.

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