Comme nous l'avons déjà souligné dans une de nos précédentes éditions, le secteur de l'éducation est de nouveau ébranlé par des scandales de tous bords au su et au vu de tout le monde. Parmi ces scandales, la gestion des œuvres sociales de la wilaya d'Oran, et qui passe de tout commentaire, devant le silence de la tutelle et la quasi complaisance des syndicats, occupés plutôt par les histoires des indemnités que les préoccupations des enseignants et des élèves. Sur ce registre, il faut relever que le dernier scandale en date est celui lié à l'attribution des prêts véhicules, dont les listes des bénéficiaires ont été élaborées en catimini, loin de toute procédure légale et transparente. Sur ce sujet, nous avons appris que certains responsables de ce dossier ont saisi les listes de bénéficiaires, sans consulter tous les membres de la commission des œuvres sociales, loin des yeux et en dehors de la structure qui abrite le siège de la commission. Cet état de fait a poussé certains membres de la commission à brandir la menace de retrait, tout en réservant le droit de déposer plainte au niveau de la tutelle, de la commission nationale des œuvres sociale et de la Direction de l'Education de la wilaya d'Oran. Cette histoire qui sent l'odeur des passe-droits et de l'absence de transparence, intervient quelques jours après celle de la Omra manquée promise à des dizaines d'enseignants, et dont nous avons relaté les faits dans une de nos précédentes éditions. Sur ce plan , il faut rappeler que des dizaines d'enseignants avaient crié à l'arnaque, en observant un sit-in de protestation devant le siège des œuvres sociales de la wilaya d'Oran , accusant l'agence de voyages située à Annaba de les avoir escroqués de neuf millions de centimes pour chaque enseignant, ayant versé cette somme, en vue de bénéficier de la Omra durant le mois sacré de ramadhan. Ces mêmes contestataires ont d'ailleurs saisi la tutelle, l'invitant à mettre la lumière sur cette affaire qui ternit l'image du secteur, sachant que cette affaire coïncidait avec une autre affaire similaire, dont ont été victimes des enseignants de la wilaya de Bouira, où de nombreux enseignants ont crié au scandale au moment où ils devaient embarquer vers la Turquie, en apprenant que leur séjour a été réduit de dix à deux jours, alors que d'autres n'ont pas réussi à avoir leur allocation touristique pour des raisons inconnues.