En parfaite harmonie avec l'ambition nationale de renforcer le service public et d'en rehausser l'efficacité, la diplomatie Algérienne s'intègre intimement dans le tissu même de la communauté nationale à l'étranger qu'elle sert avec dévouement et dont elle capte l'espérance, a affirmé mardi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l'occasion de la célébration de la journée nationale de la diplomatie Algérienne. Intervenant à cette occasion, M. Lamamra a mis l'accent sur la nécessité pour cette dernière de "se projeter vers l'avenir dans la fidélité à la Constitution qui dispose que ‘le président de la République arrête et conduit la politique extérieure de la nation' en tant que diplomatie sérieuse, compétente, cohérente, performante et exigeante dans la promotion et la protection des intérêts nationaux". Avant d'ajouter : ‘'nous sommes, tous, légataires d'un patrimoine évocateur de tant de dépassement de soi et qui sommes titulaires de fonctions offrant tant d'occasions d'imprimer la marque de nos efforts sur le cours de nombre d'évènements''. Dans un monde marqué par de nouvelles menaces, la diplomatie algérienne est "puissamment" interpellée pour s'armer d'"expertise et de polyvalence", tout en s'"enracinant profondément dans les valeurs référentiels de notre peuple", a-t-il mentionné. Evoquant la célébration de la journée de la diplomatie algérienne, M. Lamamra a rappelé que cet évènement coïncide avec le jour où le premier Président de l'Algérie indépendante, le regretté Ahmed Ben Bella, a hissé le drapeau algérien au siège des Nations-Unies à New York, le 8 octobre 1962. "C'était la victoire du peuple algérien et de ses avant-gardes militaires, politiques, médiatiques et diplomatiques réunies dans le prolongement de l'épopée du combat libérateur pour la construction du pays, l'affirmation de sa souveraineté et la consolidation de son indépendance nationale", a-t-il témoigné. Le ministre a rendu hommage, à cette occasion, à "tous les martyrs de l'Algérie combattante, y compris les vaillants diplomates de la Révolution". M. Lamamra a affirmé, par ailleurs, que la diplomatie algérienne n'a eu de cesse d'apporter son soutien aux causes justes dans le monde, à l'exemple de la résolution présentée par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Abdelaziz Bouteflika, lorsque l'Algérie avait présidé l'Assemblée générale de l'ONU en 1974, en vue de demander la suspension de qualité de membre de l'Afrique du Sud à l'ONU, à cause de la politique d'apartheid suivie par le régime de Pretoria.