L'expulsion des harraga d'origine algérienne et de différentes nationalités a connu une baisse significative en Hexagone où pas plus de 8014 harraga ont été expulsés durant les huit premiers mois de l'année en cours, ce qui donne ainsi, aux autres, une chance de voir enfin leur situation régularisée. Un bilan de la PAF (Police aux frontières) française publié dans le journal français « Le Figaro » ,paru mercredi, a fait état de la baisse de nombre de migrants clandestins arrêtés par le ministère français de l'intérieur. Selon le quotidien français, les opérations de contrôle d'identité effectuées par le département de Manuel Valls sont passées de 100 à 60 par jour, en passant également de 37.000 harraga expulsés du territoire français en 2012 à près de 15.000 expulsés durant les huit premiers mois de cette année en cours (2013).Selon les mêmes statistiques, 1015 sans-papiers algériens ont été expulsés cette année, contre 3.000 expulsés l'année écoulée. En effet, les harraga d'origine roumaine expulsées de l'Hexagone viennent en première position avec 2700 expulsions, suivis des tunisiens avec près de 1900 expulsions, puis les marocains avec 1370 harraga expulsés suivis des Algériens avec 1015 expulsions. Ce qu'il faut retenir à cet égard, est que le nombre d'expulsés d'origine maghrébine (algérienne, tunisienne et marocaine) est deux fois moins que l'année précédente. Ces chiffres témoignent de la modification du régime des mesures d'expulsion opérée en juillet 2012, en se focalisant essentiellement sur l'avis du harrag lui-même, dont la police procède à l'établissement d'un procès-verbal, avant de le placer en garde à vue pendant 16 heures seulement, puis on lui notifie une obligation de quitter le territoire français (OQTF). La nouvelle procédure imposée par l'Union européenne aux pays de l'Union donne le choix au harraga, faisant l'objet d'une procédure d'expulsion, de quitter le territoire hexagonal dans un délai allant de 7 jours à un mois. En effet, ces chiffres reflètent un changement de la vision des autorités françaises vis-à-vis de l'immigration sous le président Hollande, issu du Parti socialiste (PS), contrairement aux pratiques du gouvernement français sous le règne de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy (UMP).