Lors de la conférence de presse, tenue hier à Djenane Mithak à Alger, animée par les ministres ; Lamamra et Messahel, ce dernier, ministre de la Communication, a annoncé le lancement "dans les prochains jours" d'une initiative pour le retour au calme dans la ville de Ghardaia suite aux affrontements intercommunautaires entre Mozabites et Chaambis éclatés depuis le début de la semaine courante Le membre du gouvernement s'est déclaré "navré que cette situation se répète", tout en assurant que "la situation est apparemment calme et nous souhaitons que cela perdure". Dans le même sillage, il a annoncé que des "contacts" sont entrepris par le Premier ministre Abdelmalek Sellal avec les notables de la ville. Ces derniers ont exprimé la volonté de voir mettre un terme à ces incidents. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que la relation entre l'Algérie et la France est "très dense émotionnellement". Intervenant au cours de ce même point de presse mensuel, aux côtés du ministre de la Communication Abdelkader Messahel, il a souligné que "cette relation est très dense émotionnellement, très chargée. Elle ne peut pas être banale". Lamamra a parlé d'une relation "perfectible", qui peut évoluer "vers l'excellence", tout en reconnaissant des hauts et des bas. Il a cependant noté des efforts de part et d'autre pour lui donner un "caractère mutuellement avantageux". Revenant sur "l'incident regrettable" de la boutade du président français François Hollande du 16 décembre dernier devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Paris, Lamamra a noté qu'"à l'évidence il y avait de la part de notre partenaire une volonté de circonscrire l'incident". Quant au dossier Khalifa, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a indiqué que l'Algérie n'avait "aucune motivation politique". ‘'L'Algérie se félicite de la manière dont le Royaume-Uni a géré l'affaire de Rafik Abdelmoumene Khalifa'', a déclaré Messahel. Pour le ministre de la communication "cette manière de faire de la justice britannique rend hommage à la justice algérienne et la crédibilise". Comme il a précisé que la justice des deux pays a œuvré en "toute indépendance" tout en rappelant que deux conventions sont en vigueur entre l'Algérie et le Royaume-Uni, l'une relative à l'extradition et l'autre à l'entraide judiciaire.