Sur les réseaux sociaux, la critique a été plus virulente pour certains candidats et plus humoristique pour d'autres et gentille pour les candidats de profils à l'exemple des candidats en costume de président, à limage de Bouteflika, Benflis et Benbitour. La présidentielle algérienne de 2014 inspire une nouvelle génération d'humoristes qui s'expriment exclusivement sur Internet. Des facebookeurs, qui se moquent des candidats à travers des blagues et des dessins de caricatures satiriques et d'autres internautes qui émissent des messages de soutien et de conseils à leurs préférés parmi les 103 candidats en lice. D'autres décortiquent et brocardent les gestes et les paroles de certains candidats qui ont étalé un programme loin de la réalité comme celui qui a dit que la pomme de terre coute entre 5 et 6 millions de cts ou celui qui a voulu réaliser 1 million de sociétés en Algérie ou l'autre qui a voulu créer des usines d'oignons . Pour ces derniers, c'est une mascarade électorale en Algérie à ciel ouvert. Ainsi, au moment où la fièvre de la campagne électorale monte chaque jour de plus en plus dans les journaux et sur les plateaux des télévisions et dans les permanences prématurément ouvertes des partis politiques, certains personnalités et autres députés, pour fuir les lumières des plateaux , ont choisi les réseaux sociaux (Facebook et twitter) pour exprimer leur ralliement à tel ou tel autre candidat. Et même si le Conseil constitutionnel n'a pas encore officiellement révélé les noms des candidats partants, le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, actuellement candidat à la présidentielle d'avril 2014 , auquel l'on accorde l'ambition de briguer un 4ème mandat , demeure le candidat qui intéresse le plus les facebookeurs .Plusieurs personnes de toutes les composantes de la société algérienne ont déjà « voté » pour leur favori sur les pages de facebook et twitter . C'est le cas du député Baha Eddine Tliba, le député du FLN. Et un autre député, aujourd'hui sous la coupe du groupe des redresseurs qui a dit oui pour Bouteflika, de crainte que les autres puissent le dépasser.