Le délabrement des immeubles et bâtiments de l'OPGI acquis dans le cadre de la cession des biens de l'Etat suscite la préoccupation des occupants qui s'inquiètent pour le devenir de ces édifices abandonnés à leur sort. Un constat des plus amers et un état de fait qui divise locataires et copropriétaires en matière d'entretien des immeubles. Effectivement, les opinions divergent, vu que chaque habitant interprète la loi à sa façon. Une loi ambigüe pour les uns et une mauvaise application par les autorités concernées sur le terrain pour les autres. A travers les quartiers de Mostaganem, des visites nous ont permis de constater que la plupart des immeubles à défaut d'entretiens se trouvent dans un état de délabrement avancé, une situation expliquée par la démission collective de certaines autorités concernées, tel l'OPGI etc... qui ne semblent pas du tout préoccuper ni mesurer les conséquences pouvant engendrer des dégâts, qui se répercuteront dans tous les cas de figure sur des abus qui entraineront des indemnités financières énormes ou un relogement massif des locataires et copropriétaires, si les immeubles seraient jugés inhabitables par les experts en cas de délabrement avancé pouvant nuire aux édifices concernés tels que les érosions ou mauvais entretiens, à savoir : défaut de restauration de certains murs rongés par l'humidité où apparaissent des plaques d'humidité que très souvent les locataires refusent de réparer, un refus qui s'explique tout simplement par un de ces habitants inconscients qui déclare ‘' En ma qualité de locataire , aucune loi ne m'oblige à engager des réparations à mes frais, c'est à l'organisme propriétaire que revient le droit à procéder à des réparations avec ses propres moyens, moi je paye mon loyer mensuellement ‘' Quant aux copropriétaires, ils disent que l' achat acquis dans le cadre de la cession des biens de l'Etat concerne uniquement les appartements, ajoutant que l'ossature, la terrasse la cage d'escalier de l'édifice, etc... appartiennent à l'Etat, donc c'est à lui de prendre en charge l'entretien des immeubles. Une réalité frappante qui laisse le citoyen pantois face à ce laisser aller collectif qui ne semble en aucun cas susciter l'intérêt des responsables concernés, dans le souci de sensibiliser ces occupants, et leur faire comprendre les risques auxquels ils s'exposent si les immeubles seront interdits d'habitation. L'exemple le plus frappant c'est cette opération de relogement qui mobilise responsables, élus etc.., qui essaient de trouver des solutions dans le but de satisfaire tout le monde et de reloger les citoyens qui se trouvent dans des situations précaires.