Le tribunal d'Oran à haï Djamel Eddine dans son audience d'avant-hier a eu à traiter une affaire d'escroquerie et de faux pour la vente de deux parcelles de terre au douar Belgaïd, laquelle le procureur de la république a requis la peine de 5 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 milles Da. Cette affaire a été laissée en délibéré par le tribunal pour la semaine prochaine afin de connaître la sentence finale. Les faits de cette histoire se résument autour d'une opération d'escroquerie qui a été avortée par les services de sécurité après que ces derniers ont tendu un piège vis-à-vis des trois mis en cause, parmi eux, un businessman, un clandestin et un commerçant. Ces trois indélicats individus ont été interceptés en flagrant à l'intérieur du bureau d'un notaire, lequel le clandestin s'est fait passé pour le propriétaire des deux lopins de terrain situés au douar Belgaïd. Ce dernier avança qu'une visite des lieux aurait été effectuée par l'intermédiaire et deux autres personnes, ou un accord au préalable a été consenti pour la transaction de vente pour un montant de 1 milliard de centimes, lequel une petite avance de 20 millions de centimes sous forme de gage a été avancée. De cette avance, le notaire a reçu 100 milles Da, alors que le reste est parti pour le compte du propriétaire de l'agence immobilière, le tous en échange des actes de propriétés originaux, en plus d'une fausse carte d'identité portant la photo du faux propriétaire des lopins de terrain et qui n'est autre que le clandestin. L'opération de faux utilisée fut suspecte à cause de la carte d'identité qui mentionne des informations d'un homme d'affaire à Tipaza âgé d'une cinquantaine d'année, alors que la photo apposée sur le document reflète l'identité d'un jeune homme de 28 ans. Alors une souricière a été tendue par les forces de sécurité, en collaboration avec le voisin du vrai propriétaire des lots de terrain, qui intelligemment avait su qu'il s'agissait d'une escroquerie, en plus d'un appel téléphonique qu'il aurait reçu auparavant informant que deux personnes sont intéressés par l'acquisition des lopins de terrain en question, sans autorisation de leur propriétaire résidant à Tipaza. Ce dernier avait laissé les actes originaux chez son voisin qui un jour fut surpris d'un mur récent séparant les deux parcelles, ce qui l'aurait contraint à contacter le propriétaire pour l'informer. Sur la base de cette information, il a été procédé à l'arrestation de l'intermédiaire, du clandestin qui assure des liaisons entre Nedroma et Oran ainsi que le commerçant sur lequel se trouvait les actes authentiques de propriété que ce dernier les remis à l'intermédiaire qui avait pris la fuite. A la barre avant-hier, le clandestin a nié les faits retenus contre lui, tout en expliquant qu'il n'était pas au courant de l'opération de fraude, et qu'il avait appris qu'au moment de sa présentation à la police. Le clandestin a expliqué que c'est l'intermédiaire en fuite qui lui avait remis une lettre contenant des documents pour la remettre à un ami, un autre intermédiaire. Quant au second intermédiaire a déclaré que le fuyard a tout organisé pour cette transaction de vente. Quant à la défense des inculpés dans sa plaidoirie a mis l'index sur le caractère louche et mystérieux de l'affaire, vu que le principal concerné qui avait remis les actes originaux et la carte d'identité falsifiée demeure non identifié, et aussi d'avoir profité de charger le clandestin étant donné que ce dernier était étranger à la ville dans le but de l'immiscer dans cette affaire. En conclusion de la plaidoirie, la défense a demandé l'acquittement de son mandant, en l'occurrence le commerçant qui avait déjà purgé une peine en détention préventive.