De source généralement bien informée et en exclusivité, "Réflexion" vient d'apprendre que le dossier explosif relatif au couffin du ramadhan vient de connaitre un rebondissement et ce sont les éléments de la police judiciaire relevant de la sureté de daïra de Sougueur qui ont pris en charge l'enquête après celle menée par les services de la gendarmerie nationale de la brigade d'Ain Dheb, commune distante de la daïra de Sougueur de près de 40 km. En effet, ce mercredi dernier, 2 membres de la commission des affaires sociales, responsables de la distribution du couffin du ramadhan ont été convoqués au niveau de la sureté de daïra de Sougueur et ont été auditionnés sur P.V. Cette enquête aurait été déclenchée suite à une lettre anonyme qui a été exploitée par les services de sécurité et pour l'heure, deux griefs semblent prendre le dessus selon une source sécuritaire proche du dossier. Il s'agirait de la distribution tendancieuse et frauduleuse ainsi que l'existence de produits périmés au sein du couffin (farine et raisin secs) en rappelant que l'enveloppe dégagée par les services concernés est estimée à 770 millions de centimes. Selon une source proche de l'APC, le couffin du ramadhan a été estimé à 4500 dinars. Les deux membres de la commission seraient le 2e vice-président, le dénommé C.A et le président de la commission, le dénommé A.M en signalant que des sources avancent que le fournisseur originaire d'Ain Dheb pourrait être auditionné prochainement. Par ailleurs, un élu que nous pu joindre par téléphone nous a informés que ce dossier trouve ses origines dans la situation conflictuelle au sein de l'APC composée de 19 membres dont une adjointe qui a été suspendue par le wali vu qu'elle est poursuivie par la justice dans une affaire de faux et usage de faux, et que 7 membres de l'APC (6 FLN et 1 PT) ont refusé de signer la délibération spécifique au couffin du ramadhan dans la réunion qui s'est tenue le 6 mars 2014". Pour l'heure, l'enquête est en cours et beaucoup de révélations sont attendues selon des milieux sécuritaires.