L'entretien des immeubles à Mostaganem qui fait défaut divise les habitants qui semblent être abandonnés à eux mêmes par les autorités concernées. L'usure et l'abandon pourront avoir raison de ces édifices qui abritent plusieurs familles. Il s'agit tout d'abord de ces délabrements apparents de ces bâtiments cédés dans le cadre de la cessibilité des biens de l'Etat et qui inquiètent au plus haut degré les occupants. Quelle loi en vigueur pourrait protéger ces édifices de Mostaganem abandonnés à eux mêmes, et dont la plupart sont fissurés et font figure de délaissement? De visu des citoyens impuissants qui nous ont interpellés ne peuvent que constater la destruction programmée de leurs édifices dont la plupart datent de l'époque coloniale, à l'exemple des citronniers, de la cité Amar Hamida ‘'HLM'', de Diar El Hana etc...à Mostaganem et qui font l'objet de critiques controversées à l'égard spécialement de certaines associations agrémentées et autorités concernées qui ne semblent pas mesurer l'impact, ni s'intéresser aux problèmes qui s'accumulent de jour en jour au point d'engendrer des dégâts matériels tant bien corporels si ces structures déjà anciennes venaient à s'effondrer. Il est temps pour ces offices, entreprises étatiques, associations et citoyens de réagir et prendre en main ces infrastructures afin de les gérer convenablement et ce dans le souci de les préserver et de les sauver d'une éventuelle ‘'calamité''. Est-on conscient de l'impact négatif sur la population si ces immeubles venaient à tomber ou détruits à cause de l'usure, de l'érosion et particulièrement de l'absence d'entretien qui fait grandement défaut ? À voir ces bâtiments sales et en très mauvais états, on a l'impression de vivre un cauchemar dans une ville déjà ‘'ruralisée'' par tant d'insalubrité. Ajouter à cela la négligence de certains responsables qui ne mesurent pas la gravité des conséquences de cette situation qui perdure en raison de leur ‘'désistement et abandon'' et qui brillent par leur absence et que déplorent des citoyens inquiets du devenir de ces infrastructures. Une réalité frappante qui laisse le citoyen pantois face à ce laisser-aller ‘'collectif'' qui ne semble en aucun cas susciter l'intérêt des résidents et des responsables concernés, pour une prise en charge de ces cités. Il est temps de sensibiliser ces habitants et leur faire comprendre les risques majeurs auxquels ils s'exposent si les immeubles seraient interdits d'habitation. L' exemple le plus frappant c'est cette opération de relogement qui mobilise responsables, élus etc.., qui essaient de trouver des solutions dans le but de satisfaire tout le monde et de reloger les citoyens qui se trouvent dans des situations précaires et qui ne trouvent pas des lieux où être hébergés. Parmi les problèmes que vivent certains de ces locataires, on peut citer cette collectivité et cette dépendance qui les désolidarisent, et qui les séparent. On déplore aussi des actes nocifs enregistrés par certains habitants dénués de scrupules qui profitent de cette situation d'absence de prise en charge de leurs édifices par qui de droit pour les transformer en lieux de dépotoirs d'ordures, et autres au vu et au su de tout le monde.