Rien d'étonnant à ce qui se passe à Mostaganem, oui c'est tout à fait normal si les responsables de la wilaya font d'une urgence l'opération de refaire le carrelage des ruelles pour rallonger le délai d'extinction de ce maudit carrelage qui ne dépasse pas (une année ) Et ils ont tout à fait raison de refaire aussi le bitumage des ruelles, de l'av. Khemisti , Benyahia Belkacem en attendant le passage du Tramway et dans la prochaine semaine la ruelle de la succursale de la BDL . Oui c'est normal si on oubli le quartier de Diar El-Hana et ses malheureux immeubles fantômes qui hantent le quotidien de ses enfants, puisque ses pseudo-élus de l'APW et de l'APC (sans aucune compétence avérée et aucun amour pour leurs ville) ont donné le cachet à ces responsables de la wilaya . Au moment où les autorités locales sont occupées à gaspiller de l'agent ici et là, les quelques immeubles menaçant ruine qui ont été évacués de leurs occupants depuis plusieurs années constituent en somme un réel danger pour le voisinage notamment les passants. Ces derniers qui risquent de s'effondrer à n'importe quel moment sont situés au vieux quartier d'El Hana ce qui pousse ainsi les habitants à interpeller les pouvoirs publics pour les débarrasser de ce cauchemar qui n'a que trop duré. « Nous avons peur pour nos enfants qui jouent à proximité de ces immeubles, du fait qu'une catastrophe peut se produire à tout instant », déplorent les habitants du quartier El Hana. Les services compétents ont muré l'entrée principale, cependant cela ne suffit pas, car à défaut qu'ils soient investis par des indus occupants en quête d'un logement décent. Ces immeubles sont transformés en refuge pour délinquants et autres dealers. Ces édifices présentent actuellement un danger majeur et les voisins vivent sous la menace permanente du péril de se retrouver un jour sous les décombres puisqu'ils sont en état d'abandon. « Qui assumera la responsabilité en cas de danger pouvant toucher les biens ou les personnes », soulignent de nombreux citoyens du vieux quartier d'El Hana. « Une négligence de la part des instances concernées pourrait couter cher aux contribuables », concluent d'autres. D'autres habitations menacent ruine dans différents quartiers de la ville tels Tobana, Tigditt, Raisin -Ville pour ne citer que ceux-là. Leurs occupants sont exposés à un réel danger et leur recasement est devenu une nécessité absolue afin de leur éviter le pire. La majorité de ces familles sont des locataires et y habitent depuis des dizaines d'années. D'ailleurs plusieurs personnes ont été blessées suite à des effondrements partiels, apprend-on sur les lieux. Il est à rappeler que ces immeubles sont au centre d'un litige entre l'OPGI et l'APC de Mostaganem. En effet, en 2003, les autorités locales ont décidé d'évacuer les lieux et de procéder à la démolition de ces immeubles. Cependant, la facture de la démolition s'est avérée bien salée. Selon les estimations d'un bureau d'étude, elle couterait la somme d'un milliard de centimes. Seule l'APC de Mostaganem s'est engagée à payer sa part. Quant à l'OPGI, elle s'est déclarée incapable de payer une telle somme. La complexité de ces immeubles explique l'exigence d'une telle somme, vu le risque encouru pour les riverains d'où la nécessité d'utiliser des moyens sûrs pour leur démolition.