Rien ne va plus encore entre certains membres élus de l'Assemblée Populaire Communale (APC) de la ville de Chlef et leur Président M. Mohamed Teguia vu que ‘'l'auguste assemblée'' est entrée ces derniers jours dans une sorte de confusion indescriptible ! En approfondissant notre enquête dans les méandres de cette institution officielle, nous découvrons une brouillerie et une véritable dissension qui va détruire à ce rythme-là à néant l'apparence du «tout va bien ». Un bras de fer a été constaté entre le P/APC et certains de ses membres élus. Ces derniers par leur présence se contentent uniquement de parapher les documents délivrés par les services de l'Etat Civil, selon certains témoignages établis sur place. Récemment, la réunion de l'Assemblée Communale n'a pas été tenue et boycottée par les élus majoritaires et renvoyée à une date ultérieure. 18 membres élus sur les 33 qui composent l'Assemblée ont volontairement paralysés les travaux de cette importante réunion, car ils réclamaient ainsi la démission et le retrait de confiance du Maire actuel M. Mohamed Teguia. Donc, l'exécutif communal serait divisé par des clans qui sont responsables de cette crise qui a trop duré depuis une année, c'est un règlement de compte d'où le premier Magistrat de la ville contesté par ses pairs n'a pas accepté leur chantage ! Le dossier de ce vieux conflit sera transmis au Wali de Chlef qui tranchera l'affaire, s'il ne serait pas résolu en amont entre l'Exécutif Communal et les membres de l'APC, car « c'est le seul moyen pour remettre de l'ordre » a affirmé M. Essedik Aboubakr Boucetta lors de sa dernière rencontre avec les journalistes accrédités dans la wilaya de Chlef. L'issue légale à cette affaire qui a pris de l'ampleur déjà, est la dissolution de tout l'exécutif de cette commune chef-lieu de la wilaya, avec l'application de la réglementation du nouveau Code Communal. Enfin, signalons le mécontentement des élus protestataires qui exigent et insistent sur le retrait de confiance du Maire qui lui reprochent la mauvaise gestion des affaires de la Commune et la prise de décisions importantes de façon unilatérale relevant de la ville « sans leur consentement », créant de ce fait une situation de blocage qui persiste toujours et tous les intérêts de la population de Chlef ainsi que les 28 projets sont en jeu.