En l'espace de seulement quelques heures de pluies à Mostaganem et qui n'a pas était tellement forte, toutes les routes, principales et secondaires, les ruelles les cités et quartiers...se sont transformés en mares d'eau. Des pluies qui au lieu d'être bénéfiques en ce début d'hiver, se sont transformées en calvaire paralysant complètement la ville des Mimosas. Pourtant à un niveau qui ne devait, en aucun cas, si toutes les conditions étaient bonnes, causer de tels problèmes épineux aux Mostaganémois. Les eaux de ces pluies charrient tout sur leur passage (cailloux, sable, brindilles, branchages, pierres, boîtes...) et obstruent les égouts et les avaloirs, au grand dam des citoyens. Une fois l'orage passé, les cités présentent un visage hideux, découvrant les failles et tares de certaines réalisations (carrelages, chaussées...) qui ont coûté des milliards à l'Etat. Des égouts éclatés, des avaloirs "bouchés", des carreaux "déboités" et des chaussées transformées en véritables piscines, ralentissant ainsi la circulation automobile et éclaboussant les piétons au passage des véhicules, c'est le spectacle livré aux citoyens qui ne savent plus à qui se plaindre depuis le temps que cela dure. Faute d'intervention rapide des collectivités, les résidents retroussent leurs manches et nettoient devant leurs portes. En ces temps, "chacun pour soi" devient la devise de tous. À Mostaganem, les riverains "sortent" leurs bottes des greniers pour pouvoir emprunter les chaussées. À cela s'ajoute, les coupures intempestives d'électricité ou de nombreuses familles ont terminé leurs soirées à la bougie. Un scénario qui se répète à chaque hiver voire à la moindre goûtte de pluie et les habitants font face, comme ils peuvent, à ‘'dame Nature'' en attendant des jours meilleurs.