Voyant la cadence du développement économique frôler la ‘'descente aux enfers'' dans la riche commune de Feidja (wilaya de Tiaret) et suite aux différentes dissensions au sein de l'APC qui a été à maintes fois secouée par des contestations et des fermetures de siège de l'APC, le chef de l'exécutif de la wilaya décide de réagir en gelant les activités de l'Assemblée populaire communale et la désignation d'administrateurs afin de gérer les affaires courantes. C'est suite aux impasses politiques qu'a connue cette assemblée que monsieur Mohamed Bousmaha a pris la décision courageuse de geler les activités de l'APC et de désigner des administrateurs pour la gestion de cette collectivité, or cela n'a pas été du goût de certains puisque contestant la décision ils ont fermé le siège de l'APC revendiquant une originelle enquête où tous les élus doivent être auditionnés. Puisque l'échange des accusations avec preuves irréfutables doit être revu et que les différentes contestations ont été un ‘'pur produit des élus qui ne veulent qu'être servis et qui n'ont au menu'' que leurs intérêts personnels autrement dit une guerre des clans. Pour rappel, cette décision de gel de l'Assemblée est venue suite aux différentes missions de bons offices qui se sont avérées vaines et n'ont pas atteints leurs objectifs et pour beaucoup d'analystes, la décision de M. le wali est ‘'logique'' et il y va du développement économique de la région. « En son devoir de wali, et au nom de l'intérêt général de la commune, cette décision vient à point nommé », nous confièrent hier quelques élus concernés. Rappelons que nous avons rapporté dans les colonnes de notre journal « Réflexion » le mardi 11 novembre 2014, que le siège de l'APC de Feidja, à 45 kilomètres au sud de Tiaret a été fermé la veille par des manifestants qui exigeaient l'amélioration des conditions de vie, l'emploi et le gaz de ville à l'aune d'une ‘'guerre ouverte'' entre une majorité d'élus dont ceux du FLN et le Maire issu du parti "El Karama". Il aura fallu des pourparlers entre le maire, le chef de daïra et le chef de brigade de la Gendarmerie Nationale pour que ce rassemblement se disperse dans le calme.