Un véritable lot de remarques pertinentes et virulentes a couronné la visite officielle de M. Hadj Mohamed Bousmaha, wali de Tiaret qui n'a pas caché son grand mécontentement en sillonnant de très près les mêmes projets et équipements publics déjà visitées il y a presque une année. Une façon d'énarque d'illustrer le vrai défaitisme des responsables et des élus à l'exemple du centre des impôts qui a valu au Trésor Public des milliards de cts et qui a connu une excessive dégradation, le wali sur les lieux dira ouvertement et solennellement: " Sincèrement, ce lieu c'est une torture pour moi et c'est la même chanson que j'entends depuis deux années" et à quelques mètres et se rendant tout près d'une cité qui connaît des travaux d'aménagements le wali se heurte à une grande aberration et en colère il dira: "il faut que cette bâtisse soit démolie en prenant à témoin les services de police judiciaire après avoir su que cette bâtisse érigée illicitement appartient à un membre de l'APW et non loin en visitant le pénitencier, la colère du wali passe à la vitesse supérieure et le retard est flagrant les travaux n'ont pas bougé d'un iota. La totalité des projets visités et en enveloppe financière se chiffre à quelques 800 milliards de cts sans pour autant citer les avenants injectés et les deux grands repères qui ont secoué les directeurs d'exécutifs en sont le POS des équipements structurants (projet de 100 logements sociaux à la sortie nord de Frenda) et l'assiette foncière de 135 ha non encore identifiée et inscrite et là, le wali en énarque aguerri a levé un vrai défi. Premièrement à l'adresse du DUCH qui nie l'existence du POS et à l'adresse du directeur des domaines qui n'arrive pas à révéler la qualité juridique des 135 hectares affectés à recevoir des lots de logements toutes catégories. Le wali a fait un travail de fourmi ne lissant aucun point au hasard sachant que la ville de Frenda (une commune de la wilaya de Tiaret) a bénéficié d'une promotion administrative comme répondant à la déclaration de M. Sellal, premier ministre. Frenda se retrouve aujourd'hui à la croisée des chemins quoique l'ère de M. Bousmaha ait été prospère avec la réalisation de plusieurs projets très consistants à savoir un lycée, un CEM près de 700 logements, un tribunal, un pénitencier, des lots d'aménagements urbains, des tronçons routiers et la liste reste ouverte et pelotonnée par une virulente instruction.