Les fluctuations que connaissent les marchés à bestiaux et les fermes d'élevage cette année s'annoncent comme un véritable coup de cornes pour les familles guelmoises. Les fluctuations que connaissent les marchés à bestiaux et les fermes d'élevage cette année s'annoncent comme un véritable coup de cornes pour les familles guelmoises. A deux jours de l'Aïd El Adha, les points de vente officiels des moutons ne connaissent pas encore une grande affluence. L'odeur du foin, le chevrotement des bêtes et les files des camionnettes garées à l'entrée de la cité Rahabi offrent un avant-goût de l'ambiance qui marque le marché du bétail transformé à l'occasion de l'Aïd El Adha en point de vente officiel des moutons. A l'entrée du marché, trois grands camions chargés de bottes de foin et d'autres aliments pour bétail obstruent le passage. Leurs propriétaires se comptent par dizaines. Visiteurs, acheteurs, curieux et fouineurs à la recherche de la bonne affaire à réaliser s'entremêlent au point de rendre difficile tout déplacement dans le marché. Les prix proposés varient en fonction de l'âge et de l'allure du mouton, ils oscillent déjà entre 15.000 et 30.000 DA. Le bélier dépasse largement cette somme ; il coûte entre 30.000 et 45.000 DA. Les bourses moyennes préfèrent temporiser dans l'espoir de voir les prix baisser. La variété des coûts est définie essentiellement par le critère du poids des ovins, mais aussi par la qualité et les prix d'achat par les maquignons aux éleveurs. Dans chacun des marchés à bestiaux à travers la wilaya, il est étonnant de constater le mot d'ordre dont les acteurs de ces espaces ont fait leur loi. Faire de l'événement de l'Aïd une opportunité pour se faire de l'argent. C'est dire que cette année la spéculation s'est fait grandement sentir au point que les prix ont grimpé subitement. Les marchés sont envahis de vendeurs occasionnels. En effet, ce sont les ovins antenais, soit les agneaux de moins d'un an, et les béliers qui sont les plus prisés car cela tient surtout à l'exigence religieuse du sacrifice de l'Aïd. Gassem H.