S'il est vrai qu'au cours des dernières années, les responsables de la wilaya de Tissemsilt avaient financé plusieurs projets dans le but d'améliorer le cadre de vie des citoyens et assurer le développement au chef-lieu de la wilaya, il n'en demeure pas moins que certaines parties du tissu urbain de la ville n'ont malheureusement pas bénéficié de ce genre de projets. Des réalisations de projets, qui puissent au minimum éclairer durant les nuits ramadanesques et cacher les stigmates encore visibles de la marginalisation, de la pauvreté et de la misère qui font le quotidien d'une population qui se sent lésée et marginalisée. Même en étant restés longtemps dans le noir faute d'éclairage public et avec la rentrée en force du Ramadhan, les habitants de la majorité des rues et cités de la ville de Tissemsilt notamment ceux situées loin du centre-ville et malheureusement beaucoup d'autres quartiers de la ville de Sidi Bentamra ne désespéraient pas de voir un probable rétablissement de la situation durant ce mois sacré. Parallèlement avec de timides opérations de réfection où certains poteaux ont été installés sans qu'ils soient opérationnels, les services de l'APC de Tissemsilt ont procédé tout simplement aux changements de certaines lampes défectueuses au niveau des grandes rues connues par le flux des citoyens pendant la nuit. Pourtant, il existe encore des quartiers entiers et des rues qui sont dépourvus d'éclairage public au point où la traversée pédestre nocturne devient une aventure à risque qui n'a jamais était une sinécure, et si officiellement, on ne parle pas de ces hostilités de clans, ces bagarres et autres rixes de quartiers, il est important de dire qu' au milieu de l'obscurité qui règne, les agressions se multiplient quotidiennement au point où certains chauffeurs de taxi refusent carrément d'emprunter ces routes de peur d'être agressés ou exposés aux jets de pierres . Malgré cela, un espoir de voir leurs quartiers et leurs routes éclairés n'a jamais cessé de s'éteindre, mais malheureusement, on est à la fin de la première semaine du mois sacré et rien de cela n'a été fait et les interrogations ont vite fait remonté la bouillie sur la marmite. Les habitants de la ville ne savent plus quoi faire, ni à qui s'adresser devant la défaillance des concernés et devant le problème de l'éclairage public auquel ils se sont quotidiennement confrontés notamment après près d'une semaine passée du mois du Ramadhan. Pour cela, des citoyens nous ont sollicité pour attirer encore une fois l'attention des responsables quant à ce problème de l'éclairage public, ils précisent que la ville est sous la menace des agressions et des vols, l'obscurité est maîtresse des lieux dans la majorité des quartiers de la ville. Ces habitants déclarent qu'avec le noir qui caractérise le quotidien des rues et des ruelles, le risque de devenir victime d'agression particulièrement pour les femmes est omniprésent. En ce sens, le manque de sécurité précisent les citoyens «est un résultat de l'absence de l'éclairage public qui s'ajoute aux multiples dysfonctionnements constatés au niveau de ces endroits et autres, une situation qui s'explique par un sentiment de délaissement et d'oubli chez ces habitants malgré les multiples sollicitations d'où leur insistance urgente auprès des concernés pour trouver une solution à ce problème qui les incommode au plus grand degré notamment en ce mois de Ramadhan caractérisé par une chaleur suffocante durant la journée qui réduit les déplacements au strict minimum et le mouvement ne se fait presque qu'après la rupture du jeûne.