Même en étant restés longtemps dans le noir faute d'éclairage public, les habitants de certaines rues et cités de la ville de Mostaganem notamment les quartiers populaires ne cessent de réclamer afin de voir, un jour leurs quartiers et leurs routes éclairés, même si en cette fin de Ramadhan, ils disent que c'est un problème de temps. Maintenant que les responsables locaux ont lancé plusieurs opérations de chargement de lampes, au point où certains réverbères sont allumés de jour comme de nuit, les interrogations ont vite fait remonter « la bouillie sur la marmite ». En effet parallèlement à ces journées Ramadhanesques, les services concernés ont procédé au changement de certaines lampes défectueuses au niveau des grandes rues connues pour le flux des citoyens la nuit au moment où il existe, en parallèle des quartiers entiers et des rues qui sont dépourvus d'éclairage public au point où la traversée pédestre est devenue un risque, que n'a jamais été une sinécure, les agressions se multiplient quotidiennement et même certains chauffeurs de taxi refusent d'emprunter ces routes de peur d'être agressés. Ces citoyens s'interrogent sur le mutisme des responsables et sur les dessous de cette manière de faire dont ils n'arrivent pas à comprendre le but. Ils précisent qu'ils n'ont jamais cessés de revendiquer ces commodités par le biais de la presse et autres, mais aucun responsable n'a daigné leur répondre et si, ajoutent nos interlocuteurs, la pensée des responsables allait dans le sens d'aider les concitoyens et d'éclairer leurs quartiers, ils auraient dû voir que certaines rues et quartiers ont été toujours laissés à l'abandon et qu'eux-mêmes n'osent pas s'aventurer pour y pénétrer. Enfin et en attendant que les consciences se réveillent précisément en ce mois de piété, c'est l'argent des contribuables, qui est gaspillé au grand plaisir de ceux qui en tirent profit.