Du Koweït au Liban en passant par l'Irak, la Syrie et les Etats-Unis, partout où le terrorisme frappe, il y a une empreinte saoudienne. Confronté à cette grave menace, le monde ne peut plus ignorer cette réalité et doit prendre des mesures radicales contre ce pays et ses dirigeants, qui sont responsables de la propagation de pire fléau du XXIème siècle. Selon les révélations récentes de responsables saoudiens et américains, l'Arabie saoudite a joué un rôle de premier plan dans l'invasion par les Etats-Unis de l'Irak, en 2003, en autorisant la coordination des raids aériens contre ce pays à partir de trois bases saoudiennes: celle du prince Sultan et les aéroports de Tabouk et de Aarar. Riyad avait aussi autorisé le passage par son espace aérien des missiles Tomahawk, tirés par les navires américains croisant en Méditerrané et dans le Golfe. Et pendant que l'Irak sombrait dans le chaos, consécutif à l'occupation américaine, les groupes terroristes ont commencé à apparaitre et à s'implanter, grâce à un financement provenant essentiellement de milieux religieux wahhabites saoudiens. Aujourd'hui, la pensée wahhabite obscurantiste s'est propagée dans les pays du Levant, à la faveur de la crise syrienne, grâce aux mêmes financements. C'est ainsi que sont apparus «Daech», le «Front al-Nosra» et d'autres groupes takfiristes, sous le parrainage direct des Saoudiens et d'autres Etats de la région. De nombreux rapports émanant de services de renseignement divers indiquent que 65% des kamikazes qui commettent des attentats en Syrie et en Irak pour le compte de «Daech» sont de nationalité saoudienne. Ce n'est là qu'une petite partie des informations prouvant l'implication de l'Arabie saoudite et de ressortissants saoudiens dans la vague de terrorisme qui met le Levant et le monde à feu et à sang. Jusqu'à quand les crimes dont sont responsables, à divers degrés, les dirigeants saoudiens, resteront-ils impunis?