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Syrie : Obama change de stratégie anti-Daech
Publié dans Le Maghreb le 22 - 12 - 2014

Les Etats-Unis continuent d'ignorer de manière préméditée les actes sauvages terroristes perpétrés par Daech, et pousse le monde à ne pas prendre en compte les crimes de ces sanguinaires en persistant à lancer des accusations contre l'Etat syrien, ce qui convient et sert directement les réseaux terroristes.
Les autorités syriennes de Damas rappellent toujours: "Il vaut mieux que le Département d'Etat américain respecte la mémoire des victimes américaines qui étaient tombées du fait des actes terroristes de Daech et ne lance point des accusations falsifiées à l'encontre de l'Etat syrien qui fait face au terrorisme depuis des années". Rappelant aussi que l'Etat syrien s'attache à son peuple "plus que ceux qui envoient les armes et les fonds aux terroristes sans respecter le droit international".
Le Département d'Etat américain se contredit avec les déclarations de responsables américains sur ce fait qu'ils sont incertains du bombardement aérien sur les réseaux terroristes de l'EI, ce qui suscite des scepticismes, car se sont les sources de Daech seules qui avaient parlé de ciblage par l'Etat syrien des civils. L'armée gouvernementale syrienne n'a jamais visé les civils et ne le ferait point, affirme encore Damas. "Faire tromper l'opinion publique fait partie des communiqués américains qui se basent dans leurs informations sur les sources des réseaux terroristes, tels que Daech et le Front Nosra", note le ministère de l'Information syrien.
La Maison Blanche à travers la "lutte" qu'elle mène au Moyen-Orient contre le terrorisme n'assure et ne fournit aucun climat ni de conditions politiques et militaires objectives pour que cette lutte aboutisse. L'alliance contre le terrorisme doit contenir tous les pays de la région, reconnaître le rôle de l'Etat syrien et obliger la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite à arrêter leur soutien au terrorisme. Ces pays sont jusqu'à présent les principaux souteneurs financiers de Daech.
Au moment où les Etats-Unis s'emploient pour former une coalition contre le milice djihadiste wahhabite de l'Etat Islamique (Daech), Téhéran affiche ses doutes quant aux intentions américaines et à leurs réels objectifs. Selon le Secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale Ali Shamkhani, Washington cherche à "violer la souveraineté des Etats, sous prétexte de lutter contre le terrorisme", alors que le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a lancé une mise en garde contre une intervention militaire américaine en Syrie.
"Les Etats-Unis jouent avec le feu dans la région et doivent savoir qu'ils ne peuvent attaquer la Syrie sous prétexte de lutter contre l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)".
Tous les observateurs, les commentaires et les analyses de la presse internationale soulignent que la décision du président américain Barack Obama de déclarer la guerre à la Syrie ne vient pas de nulle part. "Elle est le résultat d'une série de facteurs, qui du point de vue du président des Etats-Unis, constituent une dernière tentative pour éviter la fin de l'hégémonie unilatérale de l'empire américain sur le monde. L'impasse de Washington reflète aussi celle d'Israël, qui voit croître, avec impuissance, la force de dissuasion régionale de l'axe de la Résistance dont le maillon central est la Syrie. C'est ce qui explique largement l'argument de la ''sécurité nationale américaine'', ", avancé par Obama pour vanter la guerre contre la Syrie. Et, il y a toujours ce prétexte mis en avant en ce qui concerne la lutte anti-terroriste.
les échecs de la guerre indirecte menée pour détruire l'Etat syrien sont nombreux. Echecs d'autant plus retentissants que des moyens colossaux ont été mobilisés par les Etats-Unis et leurs agents pour atteindre cet objectif. "Mais l'Etat syrien a résisté, sous le leadership de son président Bachar al-Assad, et toutes les tentatives se sont heurtées à la solidité de l'Armée arabe syrienne, qui a repris l'initiative sur le terrain et a absorbé puis repoussé les vagues successives lancées par des dizaines de milliers de mercenaires étrangers venus de 80 pays".
Ceci explique l'entrée des chasseurs américains dans l'espace aériens de la Syrie sans le feu vert de Damas et sous prétexte de la lutte contre Daech, une agression flagrante contre le territoire syrien. L'administration américaine n'a jamais coopéré avec Damas pour combattre le terrorisme.
Ankara, pour sa part, ne cesse de se joindre aux idées de Washington. La presse du Moyen-Orient a rapporté que le renseignement turc a tenu des réunions avec les terroristes à Istanbul, et c'est au cours de ces réunions que la milice terroriste Al-Nosra, de Ahrar al-Chaam, du Front islamique et de Faliq al-Chaam a été chargée d'étendre l'opération militaire à Rif sud d'Idleb. La Turquie cherche à créer dans le nord de la Syrie en dépit de l'opposition de la communauté internationale une zone tampon. Erdogan insiste pour que les terroristes takfiris soient légalisés de sorte "qu'ils puissent agir plus facilement dans le sens des dessins expansionnistes d'Ankara et de Washington. Selon plusieurs médias arabes, Erdogan aurait convaincu les Etats-Unis d'épargner, au cours de leurs frappes, la milice terroristes d'Al-Nosra, qui s'est, clairement, revendiquée d'Al-Qaïda. Il s'agit d'une seconde condition, posée par Erdogan, pour laisser franchir les frontières et se rendre, à Kobani, secourir les Kurdes syriens contre Daech.
Au mois de novembre dernier Joe Biden et Erdogan ont discuté à Istanbul de la lutte contre les djihadistes de l'IE et, entre autres, d'un "renforcement de l'opposition syrienne" et "d'une transition de pouvoir en Syrie". La coopération entre Ankara et Washington pour le renversement du régime du président Al-Assad est renforcée par Tel-Aviv. Une enquête de l'ONU réalisée au cours de ces derniers temps révèle le type et l'étendue de la coopération entre Israël et les dirigeants de l'opposition syrienne.
Pour en revenir aux raids américains contre Daech, il est surprenant de constater que plus de 2000 raids ne sont venus à bout que de 180 terroristes. C'est étonnant et ahurissant. Sait-on jamais demandé pourquoi Daech ne tire pas contre les avions de la coalition? Pourquoi la milice terroriste ne réagit-elle à aucun raid aérien mené par les chasseurs US bien qu'il soit en possession des missiles anti-avions détournés dans des bases militaires de l'armée irakienne, ces mêmes missiles utilisées contre les avions irakiens et syriens? Depuis de nombreuses semaines, les terroristes de Daech se battent à Kobani contre les kurdes syriens sans pouvoir pour autant s'emparer de la ville.
"Cette période a été marquée par de violents raids aériens menés contre leurs positions par les avions US et leurs alliés. Ces terroristes que les raids aériens arrangent plutôt semblent jouer un spectacle à Kobani propre à induire en erreur l'opinion publique et à la dévier de ce qui se prépare ailleurs".
Les analystes ont déjà décelé les dessus de l'affaire Kobani qui fait émerger un plan avec un double volet turc et israélien, cristallisé à travers les deux zones tampons qu'Ankara et Tel-Aviv cherchent à bâtir dans le nord et le sud d'Israël. Selon les informations concordantes, "les officiers du renseignement turcs et israéliens forment en ce moment et de façon très intensive les unités spéciales de Daech et tout ceci sur fond des informations qui proviennent de Washington et qui font de la décision d'Obama de changer de stratégie anti-Daech en Syrie, de donner la priorité au renversement du président Assad pour rendre plus efficace la lutte contre le terrorisme !".
Ces mêmes sources bien informées soulignent que "les coordinations en termes de renseignements ne se sont pas arrêtées une seule minute, et que la CIA et Daech agissent d'une façon parfaitement synergique".
Il est clairement apparu que la résistance de l'Etat syrien tout ce temps a été le principal catalyseur pour l'émergence de nouveaux équilibres internationaux. "Cette résistance a servi de levier aux pays opposés à hégémonie unilatérale des Etats-Unis, comme la Russie, la Chine et plus généralement les membres du BRICS, qui ont fait preuve de dynamisme. Lors des différents épisodes de l'agression contre la Syrie, Washington a dû se plier aux exigences d'un nouveau partenariat international en acceptant, du moins théoriquement, les arrangements conclus avec la Russie, notamment l'accord de Genève 1 et le projet de Genève 2. Mais très vite, les Etats-Unis ont tenté de vider de leurs contenus ces arrangements avant d'essayer de les torpiller".


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