Huit accusés impliqués dans le vol de 1,5 milliard de centimes en plus de bijoux ont comparu, avant-hier, devant la Cour d'appel près la Cour de justice d'Oran, dont l'accusé principal n'est autre que le neveu de la victime, où le représentant du parquet général a requis une peine exemplaire à l'encontre des accusés qui ont été condamnés auparavant par le tribunal de première instance à une peine de prison allant de 03 à 05 ans ferme pour délit de constitution de réseau de malfaiteurs et vol qualifié. La genèse de cette affaire remonte au mois de juin dernier, où un homme d'affaires très connu dans la région s'est rapproché des services de sécurité à Arzew pour déposer une plainte précisant que son logement a été cambriolé, où les voleurs ont carrément visé un coffre en métal contenant une somme d'argent de 1 milliard de centimes en plus de 500 millions de cts en bijoux, sans compter des chèques financiers et d'importants documents. Au reçu de l'information, les éléments de la brigade de recherches et d'investigations ont lancé une enquête approfondie sur cette affaire, qui a conduit avec l'aide de la victime à suspecter le neveu de la victime ,qui accompagné de 7 de ses copains a passé la nuit chez son oncle durant le Ramadhan. Le suspect interpellé et soumis à un interrogatoire, n'a pas hésité de dire la vérité sur son forfait et dénoncer ses complices dans cette affaire de vol. Dans son audition, le neveu a reconnu que le jour où il a passé la nuit chez son oncle, qu'il avait saisi l'occasion quand ce dernier est sorti accompagné de sa famille pour aller à la mosquée accomplir la prière de « Tarawih », s'être faufilé dans la chambre à coucher de son oncle et s'est emparé d'un coffre qui se trouvait dans une armoire. Le suspect reconnait avoir avisé ensuite ses copains qui cachèrent le coffre dans leur véhicule, terminant leur soirée comme si de rien n'était, afin de ne pas attirer l'attention de la victime après son retour de la Mosquée. Ce n'est que le lendemain, que la victime s'est rendu compte de la disparition du coffre, et la plainte a été immédiatement déposée. Les accusés devant le juge d'instruction, ont nié toute implication dans cette affaire, déclarant qu'ils étaient accusés à tort du fait que cet incident a coïncidé avec leur visite chez la victime, pour la rupture de jeûne, ce sont les mêmes déclarations faites en audience devant le tribunal avant-hier. Mais les investigations menées par la police ont prouvé le contraire, du fait que l'or volé a été trouvé au niveau de l'une des bijouteries de la ville et que l'auteur du vol n'était autre que le neveu de la victime. Quant à la défense, elle a demandé des circonstances atténuantes pour ses mandants, du fait que les preuves tangibles sont inexistantes, tandis que la partie civile a maintenu ses exigences initiales à cause du préjudice moral et matériel subi à son encontre et sa famille.