Le service des brûlés du CHU d'Oran a reçu plus de 50 personnes atteintes de brûlures sur différentes parties du corps suite à des incidents domestiques des accidents de travail et même des incidents survenus dans la rue. Des sources médicales nous indiquent que la plupart des brûlés sont des mineurs et qu'ils souffrent de douleurs intenses suite aux brûlures, brûlures au second et aux troisième degrés pour certains. On nous indique aussi que la plupart des incidents enregistrés sont des incidents domestiques du au fait que les parents ne surveillent pas assez leurs enfants et les laissent accéder à la cuisine, lieu qui représente un danger certains peur eux. Il est à rappeler que les enfants en bas âge sont d'une curiosité intense, ils cherchent à découvrir les choses par eux même et n'hésitent pas à mettre la main dans de l'eau bouillante et là c'est le drame pour les parents. Des dizaines d'enfants sont morts des suites de brûlure au 3ème degré, d'autres ont eu plus de chance mais sont devenus handicapés moteurs et garderont les séquelles de leurs blessures pour le restant de leurs jours. Le service des brûlés est de loin le service qui reçoit le plus de patients, le service des brûlés du CHU d'Oran est devenu quant à lui un pole important dans l'accueil des brûlés ceci les a amenés à mettre en place tous les moyens nécessaires pour faire face à cette vague importante. Les incidents domestiques ainsi que les incidents survenus sur les lieux de travail, dans les magasins de mécaniques de réparation d'articles électroménagers constituent les principales causes de brûlure. La saison froide venue, l'utilisation des chauffages traditionnels et chauffages modernes (qui présent pour la plupart des défauts de fabrication) s'intensifie, ces chauffages peuvent tomber en panne et peuvent même exploser causant des brûlures au 3ème degré et la mort dans d'autres cas parmi les brûlés qui ont été évacués vers Oran. Plusieurs sources nous indiquent que la majorité des brûlés sont des femmes et des enfants ainsi que des jeunes qui travaillent dans les chantiers mécaniques les enfants et les femmes arrivent en tête suivi des personnes âgés et des jeunes qui travaillent sur les chantiers. Les spécialistes en médecine mettent en cause le manque d'information et le manque d'intérêt que suscitent les gestes de premiers secours, gestes qui pourraient sauver des vies s'ils sont effectués avant l'évacuation des blessés.