Décidément le malheur ne cesse de s'abattre sur la wilaya de Sétif, cette ville vit à l'heure des massacres familiaux. Après le crime inimaginable qu'avait secoué cette wilaya, en particulier, dont l'auteur n'était qu'un jeune assassin qui a massacré son père, sa mère, et sa sœur, surgit ce second crime ou est inculpé un policier pour assassinat à l'arme à feu de sa propre fille, son oncle et son grand père. Le meurtrier, après avoir été reconnu coupable, a été condamné à la peine capitale par le tribunal criminel de Sétif en fin de semaine dernière. Ce crime, atroce qui dépasse l'entendement et qui est classé parmi les histoires criminelles les plus insensées, a trait à un massacre familial. Ce genre de crime qui jadis ne frôlait même pas l'imagination de l'algérien, s'incruste de plus en plus dramatiquement dans la société plus particulièrement à Sétif. La genèse de cette terrible affaire, concerne un policier qui a déclaré la guerre à sa belle famille, et à tous ceux qui ont une relation avec la famille de son ex femme qui après huit années de vie commune, ayant procréé quatre enfants, se sont séparés l'un de l'autre pour que chacun assumera individuellement son destin. Après le divorce, le père (policier) commençait à faire des vas et viens incessant auprès de sa belle famille, résident à Ain Oulmane dans le but de voir ses propres enfants selon la décision de la justice. Après un certain temps, cette condition fut perturbée pour voir renaitre une mésentente entre le père et sa belle famille. Le prévenu a déclaré lors du procès qu'il lui a été strictement interdit de voir ses enfants. La situation s'est empirée lorsque l'ex épouse avait déposé une plainte contre son ex mari l'inculpant d'avoir eu l'audace de prendre son fils cadet. Devant cette situation, le père se trouvait contraint de rendre son fils à sa belle famille. Ce dernier a aussitôt informé sa fille de dire à sa mère qu'il avait rendu son frère, avant de lui chuchoter ces quelques mots « n'oublie pas de lui dire, que je n'oublierai jamais le mal qu'elle m'avait fait ». Moins indulgente envers son père, la fille avait averti son frère de ne plus partir avec ce chien, en insinuant son père. Aussitôt, la fille s'est dirigée vers un local commercial à proximité de la maison, ou elle aide son oncle dans le commerce, sous les yeux hagards du père très courroucé par les propos amers que sa propre fille venait de prononcer. Alors le père, à ce moment précis suivit les pas de sa fille jusqu'à la porte du magasin. Et là, l'oncle de sa fille intervint, et menaça le père de quitter les lieux. C'est la goutte qui a fait déborder le vase, une dispute éclata entre les deux hommes pour confiner à l'irréparable. Le policier sort son arme et l'utilisa pour tirer trois balles à bout portant en direction de son gendre qui s'était affaissé raide mort. Aveuglé par la rage, le père enfonça la porte du magasin et se dirigea vers sa fille qui tentait vainement de prendre la fuite par ce qu'elle venait de voir, mais cette dernière a été abattue à son tour par quatre balles tirées à bout portant des mains de son propre père. Après son forfait, l'assassin quitta le magasin dans un état de folie meurtrière indescriptible, ou il rencontra également le père de son ex épouse, exhiba de nouveau son arme et tira à bout portant sur ce dernier qui s'écroula à terre sans le moindre soupir. L'assassin, a aussi tenté de tuer le deuxième oncle de sa fille, néanmoins ce dernier plus vigilant a pris la fuite pour s'extirper d'une mort certaine. Un triste bilan, trois morts, une épouse divorcée et meurtrie à vie, et un père de famille anéanti par un destin cruel alors qu'il aurait fallu faire appel à la raison et la sagesse pour éviter ce genre d'existence chaotique. Ce massacre s'est déroulé depuis quatre ans déjà, et viens aujourd'hui ressurgir à travers le procès qui s'est déroulé auprès du tribunal criminel de Sétif lequel le mis en cause a reconnu son forfait, pour se voir enfin de compte infliger à son encontre la peine de mort.