Nos responsables font-ils la sourde d'oreille ou sont-ils mal intentionnés sur les biens propres de la ville de Mostaganem, ou est-ce un pourrissement prémédité de la situation. Malgré les appels incessant du citoyen et les nombreux articles parus dans la presse locale, régionale et nationale dénonçant la léthargie de nos responsables qui sont restés insensibles au cris de détresse d'une population malmenée vivant dans un cadre de vie déplorable , autant dire au mépris de tous et au su du visiteur désemparé par cette clochardisation de la ville et en particulier le centre qui se dénature par l'anarchie régnante des espaces dit publics, encombrés par les marchands ambulants de toutes sortes dans un décor digne d'une ruralisation effrénée de cette ville qui se meurt chaque jour que Dieu fait. Au fil des années, Mostaganem ne cesse de perdre de sa splendeur et de son cachet à savoir de sa réputation de ville dite moderne, voire cosmopolite pour un temps. Les mostaganémois aujourd'hui constatent une certaine grisaille qui s'abat sur un centre ville qui a endossé le statut rural, voire un grand bazar à même ses rues, ses avenues, ses arcades et ses quartiers les plus proches de son centre. Ce cauchemar qui a pris de l'ampleur et hante les plus réticents ne cesse de s'aggraver par l'état de délabrement des bâtiments, situés au niveau des avenues Benyahia Belkacem, Benayad Bendhiba, place du 1er novembre y compris les placettes limitrophes qui ont été squattées de manière anarchique au vu et au su des autorités et des pouvoirs publics. Le Fiasco constaté, fruit d'une gestion non compatible avec les mœurs, les coutumes et les us. Il est à se demander pourquoi aucune réaction n'a été manifestée à ce jour pour y remédier à un état de fait flagrant et regrettable à un tel point que parfois le qualificatif manque pour commenter ce gâchis récurent, d'où le manquement du civisme de la part de nos élus. La perle du Dahra ou ville des mimosas qui hélas n'a gardé que le nom, se voit bafouée et déshéritée de tous ce qu'elle a acquise et espérée de sa population et des responsables qui ont le devoir de veiller au bien être des ses habitants, pour devenir la proie de prédateurs invétérés et incultes qu'elle aura accueilli entre ses murs et qui à ce jour vive dans son atmosphère mais gagné par l'ingratitude, ils ont fait de cette cité un champs d'expérience pour tout nouveau parvenu qui s'est accaparé l'espace sans se formaliser en détruisant ses constances et ses traditions sans aucun espoir de repentance ou de redevance à cette ville qui les a choyé et enrichi.