La police algérienne se renforce avec une nouvelle unité spéciale, le GOSP, un Groupement des opérations spéciales de la police (GOSP), rattachée directement au Directeur Général de la Sûreté Nationale, qui aura pour mission de combattre le crime organisé et l'intervention en milieu urbain contre les individus armés dangereux par la négociation ou par la force. Les festivités de l'anniversaire de la création de la Police algérienne, ont été couronné à Oran, par la sortie de la première promotion d'une nouvelle unité spéciale rattachée au Directeur Général de la Sûreté Nationale, appelée GOSP pour Groupement des Opérations Spéciales de la Police. C'est une unité d'élite de la Police nationale algérienne, qui aura pour mission l'intervention en milieu urbain contre les individus armés dangereux par la négociation ou par la force, la gestion des prises d'otages, le transfert de VVIP ou de prévenus importants et apportera son expertise dans la lutte antiterroriste. Elle se différencie de la Brigade de Recherche et d'Intervention BRI, par ses missions spécifiques, la BRI étant le bras musclé de la lutte anti-banditisme et la gestion des foules. Une démonstration a été faite, lors de la sortie de promotion et a laissé voir une partie des équipements et des qualifications des opérateurs de cette unité. On notera qu'ils disposent d'un véhicule d'assaut MARS, de véhicules 4×4 blindés et bénéficient du support de l'Unité Aérienne de la Sûreté Nationale. Pour ce qui est de l'équipement individuel on remarque l'utilisation de HK MP5 et MP5 SD6, d'un fusil de sniper et de la sempiternelle AKM. La création de cette unité complète la réorganisation des services de sécurité et leurs attributions. Notons que l'armée algérienne à travers les régiments de manœuvres opérationnels RMO, qui dépendent des paras se dote de forces spéciales, pouvant intervenir comme force spéciale sur l'ensemble du territoire, avec la possibilité d'actions autonomes en territoires hostiles ou en dehors du territoire, de même que la Gendarmerie Nationale est dotée elle aussi de différentes unités « spéciales », les SSI (sections spéciales d'intervention) pour l'appui aux missions de police judiciaire en milieu extra-urbain, de gestion de foules et de protections d'infrastructures. Le détachement spécial d'intervention (DSI) qui est la composante intervention de la Gendarmerie et qui intervient en dehors des villes dans les affaires de grand banditisme et de résolution de situations critiques dans le cadre de la lutte anti-terroriste. On les a vues lors de la prise d'otages de Tigentourine. La DGSN qui dispose de la BRI qui ressemble assez aux SSI et maintenant du GOSP, qui est l'équivalent du DSI. Enfin, cette unité de choc, dont la première promotion vient de voir le jour aura son quartier général à Boumerdès, une région très sensible sur le plan sécuritaire.