De nouveau , des centaines de vieux usagers de la Poste, dont certains sont atteints de maladies chroniques, usés par le temps, les problèmes, les rhumatismes, et la mal vie, se font encore ballottés et malmenés au sein de chaines interminables, et de surcroît contraints à rester debout pour d'autres longues heures, juste pour percevoir leurs maigres pensions, il semblerait que les bonnes mesures pour alléger leurs "souffrances mensuelles", ont fini par se mettre en veilleuse ! De nouveau , le spectacle est désolant , la bousculade rappelant les moments d'une ère révolue de retour au sein de certains bureaux de poste, la situation a empiré davantage et les recommandations émises par le wali pour une meilleure prise en charge des retraités semblent être mises en veilleuse. La solution envisagée pour mettre un terme au calvaire enduré par les milliers de retraités se déplaçant de bon matin pour percevoir leur pension, à partir du 22 de chaque mois, parait non-respectée, car cette journée particulière reste fort redoutée par ces ayants- droits, dont certains assiègent tôt les bureaux de poste, pour pouvoir toucher leur argent, et d'éviter les longues attentes sous un soleil de plomb . En effet, ces personnes du troisième âge continuent d'être malmenées, épuisées par ces chaînes interminables en face des guichets et des ordinateurs semblant trop être mal connectés avec le centre des chèques postaux d'Alger, contraignant davantage les vieux à attendre encore et toujours. Ces pannes devenues trop récurrentes depuis la saison estivale et ses intempestives coupures de courant, entraînant de longs arrêts du serveur central qui alimente les terminaux postaux, demeurent très mal supportés par les septuagénaires et octogénaires contraints encore à une station debout durant d'autres longues heures. Pour des raisons toujours inexpliquées les bancs destinés aux handicapés et aux malades sont trop rares et presque inexistants au sein de certains bureaux. En ce sens, M.K.T, ex-directeur d'école primaire, retraité, exprime sa colère sans retenue : « le personnel de la poste, semble nous mépriser, et ne parait avoir aucun respect pour le troisième âge, nous demeurons encore ballottés et malmenés pour percevoir nos pensions, nous ne venons pas mendier. C'est honteux de la part d'un organisme public qui a de gros moyens, mais qui n'innove point pour soulager nos souffrances mensuelles ». Tolérer encore une telle cohue où des centaines d'usagers, dont certains sont atteints de maladies chroniques, usés par le temps, les problèmes, les rhumatismes, et la mal vie, ne peut plus perdurer, la recherche d'une solution définitive urge et reste d'une nécessité absolue. Les pouvoirs publics sont interpellés pour améliorer cette déplorable situation et revoir le mode de virements des pensions en fournissant des cartes magnétiques à l'ensemble des retraités et en multipliant le nombre des distributeurs automatiques.