Les principales formations politiques ont clairement affiché leur intention de prendre part aux prochaines élections législatives de 2017, alors que d'autres ont préféré, pour l'instant, temporiser pour faire connaître leur position. Les états-majors des partis politiques ont battu le rappel des troupes pour une large mobilisation, en vue de rafler le maximum de sièges dans la future Assemblée populaire nationale. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a officiellement décidé ce week-end de participer à ces élections avec ses propres listes, a indiqué son président Abderrezak Mokri, évoquant, dans ce cadre, la possibilité d'alliance avec d'autres partis. Dans le même sillage, le Mouvement Ennahda a annoncé sa participation aux prochaines élections législatives afin de poursuivre son rôle "pionnier" sur la scène politique, "continuer de défendre les intérêts des citoyens et de concrétiser son projet national". Ce parti avait réitéré son appel, en vue de garantir la "régularité et la transparence" des élections, exhortant le peuple algérien à "exercer son droit politique en participant à la gestion des affaires publiques du pays par sa présence sur la scène politique et à ne pas céder aux discours pessimistes et démoralisateurs". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) avait, lui aussi, décidé de participer au rendez-vous électoral de 2017, précisant, par la voix de son président, Mohcine Belabbas, que cette participation devrait permettre au parti d'avoir "plus de visibilité" afin d'"agir mieux" sur la scène politique. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, avait fait part de la participation de son parti aux prochaines échéances électorales, assurant que sa formation possède une "assise populaire" devant lui permettre de prendre part à ces élections. Il a appelé, dans ce sens, à mettre tous les moyens nécessaires, en vue de conférer à ce scrutin "plus de transparence". La secrétaire générale du parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, avait clairement affiché l'intention de son parti à prendre part à ces joutes électorales, relevant que le PT voulait des "garanties" à même d'assurer "une rupture avec les pratiques constatées lors des précédents scrutins". Par ailleurs, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis, a fait remarquer que la position de son parti vis-à-vis des législatives de 2017 sera connue à l'issue de la réunion de son comité central les 6 et 7 janvier prochain. Dans le même sillage, le Front des forces socialistes (FFS) a laissé à son conseil national le soin de trancher au "moment opportun" quant à sa participation ou non à ces élections législatives, selon Ali Laskri, membre de l'Instance présidentielle du parti. En revanche, Jil Jadid est le seul parti, jusqu'à présent, à annoncer sa non-participation à ces élections législatives, comme l'a déclaré son président Sofiane Djilali.