Depuis quelque temps, nous entendons parler de plusieurs familles en Algérie, à commencer par ''la famille des Qmaqem'' ‘'la famille des harkis'' ‘' la famille des généraux'''' la famille terroriste'' et enfin ‘' la famille révolutionnaire'' Alors autant ajouter ‘' la famille misérable''. De cette façon en obtiendrait un bouquet varié. Et les misérables existeront dans la légalité, selon Victor hugo. Atteignant facilement la majorité du peuple, l'ex classe moyenne dans le temps du système socialiste, souffre aujourd'hui, avec le nouveau système économique du marché, le calvaire et le désordre avec un pouvoir d'achat qui ressemble à la guillotine Alors que dirons nous des démunis complètement, et des suicides en cascade ? En face une minorité, qui vivait dans de très bonne condition, même les véhicules utilisaient, coûtaient plus d'un milliard l'unité. Les supers villas avec piscine, jardiniers et gardiens, les comptes en banque en Algérie et à l'étranger. Les voyages en permanence et maintenant la scolarité de leur progéniture sont à l'étranger. N'est t-il pas du ressort de la majorité des « misérables malgré eux » de se demander d'où venaient tous ce pognon ? Alors que le 5 juillet 1962, tout le peuple était égal dans la modestie. Et on connaissait très ceux qui étaient des familles aisées, commerçantes dans sa situation, mais pas dans le gain facile et qui méritaient notre respect. Cette majorité spectatrice, devrait aujourd'hui avant demain, se mobiliser autour du Président de la République, et manifester son soutien total à cette lutte contre la corruption ? Et en même temps dévoiler la réalité de beaucoup de partis qui se réclamaient intègre, où durant les campagnes des élections ne cessait de se proclamer contre les maux sociaux et surtout contre le phénomène de la corruption. Alors quand le Président a déclanché la lutte, ils se sont rétractés. Aucun parti politique n'a soufflé un mot !! Encore les députés et les sénateurs dont la majorité attendaient qu'ils se manifestent contre cette gangrène. La corruption, la fraude, l'import export, le blanchiment d'argent, le pognon du terrorisme et les détournements. Ce sont là les facteurs principaux qui avaient appauvrit la majorité, disons ‘'la famille misérable''. Etant donné que depuis quelque temps, nous entendons parler de plusieurs familles en Algérie, à commencer par ''la famille des Qmaqem'' ‘'la famille des harkis'' ‘' la famille des généraux'''' la famille terroriste'' et enfin ‘' la famille révolutionnaire'' Alors autant ajouter ‘' la famille misérable''. De cette façon en obtiendrait un bouquet varié. Et les misérables existeront dans la légalité, selon Victor hugo. Cette majorité devenue misérable, la réalité sociale qui les entoure leur donnait raison, de porter sa solidarité à cette lutte. Honnêtement, quand dans le même quartier l'exercice du grand commerce illicite, la vente de la pizza ou l'aventure du prête-nom à des importateurs bidons permettent d'éditer des fortunes colossales. Villas à plusieurs étages d'une laideur repoussante. Voitures super luxe pour les enfants, consommation ostentatoire de tous les équipements possibles envahissent notre quotidien et notre espace. Mieux, depuis les années quatre-vingt et surtout durant la période de la décennie noire, l'ostentation du luxe devient la marque de la réussite sociale. Et il n'existe pas d'autre manière sociale d'exprimer la réussite en dehors de l'argent. En fait, l'argent que l'on gagne et l'aisance qu'il donne restent le critère de vérité sur l'échellé des valeurs sociales sur les normes en œuvre dans la structuration de la société. La situation de renversement des valeurs, de désordre des hiérarchies et des normes s'appelle l'anomie. Nous sommes en situation d'anomie depuis le début des années quatre-vingt dix si longtemps qu'elle a atteint sur l'esprit même des gouvernants qui savent qu'un commerçant dans les matériaux de construction gagne plusieurs fois plus d'argent qu'un Président de la République dans n'importe quel pays !! Et qu'un « monopoliste » des fruits gagne plus d'argent qu'un magistrat qui a passé la moitié de vie dans les études, Tout cela n'incite guère au respect des études et des personnes qui les ont faites, mais ne le perçoit pas ! L'anomie n'est pas une situation statique, bien au contraire ! Plus elle s'installe, plus elle aggrave le désordre.