Le commissaire européen chargé de l'action pour le climat et de l'énergie, Miguel Arias Canete, a salué dimanche la qualité et la densité du partenariat stratégique algéro-européen dans le domaine de l'énergie, affirmant que l'Algérie, un fournisseur "fiable" et "majeur" de l'Europe, est aussi "un partenaire clé" de l'Union européenne (UE) tant au niveau bilatéral qu'au niveau régional. "L'énergie est un domaine prioritaire du partenariat euro-méditerranéen, car c'est un élément indispensable pour la construction d'une zone de prospérité et stabilité partagée. Dans ce cadre, l'Algérie est un partenaire clé pour l'UE, tant au niveau bilatéral qu'au niveau régional", a-t-il déclaré à l'APS. Troisième fournisseur de l'Europe en gaz, derrière la Russie et la Norvège, "l'Algérie est un fournisseur majeur de l'Europe, un fournisseur qui a toujours été fiable, même dans les périodes difficiles", a reconnu le commissaire Canete qui a dit "apprécier" cette fiabilité. Pour le commissaire européen à l'énergie, le gaz naturel est "un enjeu stratégique pour les deux parties", assurant, à ce titre, que "l'Europe est, et a vocation à rester le principal client de l'Algérie". Selon ce commissaire, l'UE et l'Algérie sont dans une relation d' "interdépendance". "L'Europe s'appuie sur le gaz algérien pour sa sécurité d'approvisionnement et l'Algérie s'appuie sur le marché européen pour la sécurité de la demande", a-t-il expliqué, exprimant la volonté de l'UE de voir "ce commerce mutuellement bénéfique du gaz se poursuivre et se développer davantage". La porte-parole du commissaire Canete, Anna-Kaisa Itkonen, affirmait, il y a une année, que les estimations de la consommation européenne de gaz, quel que soit le scénario, montrent que l'UE continuera à être un grand marché pour le gaz. Après cinq années consécutives de baisse, la consommation d'énergie au sein de l'UE a légèrement rebondi en 2015, montrent des données publiées récemment par l'office statistique de l'UE, Eurostat, qui a précisé que cette consommation s'est élevée à 1.626 millions de tonnes équivalent pétrole en 2015 contre 1.607 millions un an auparavant.