Quoi de plus horrible et énervant que le bruit d'une ex-députée affairiste qui parle au nom d'un ex-Général. C'est l'exemple de quelqu'un qui mange une carotte, avec la bouche mal fermée, comme pour essayer de vous faire profiter pleinement de sa mastication ! D'où l'exemple d'une vieille dame qui se fait une blondasse pour vous faire croire à sa beauté fatale. Imaginant la scène : un politico qui après avoir nagé longtemps dans les affaires et les coups bas, profitant de la générosité des ex-wali, limogés pour s'offrir des logements et des parcelles de terrain et applaudir les visites des pieds noirs , fait 180 degrés pour se plonger dans les bras d'un nouveau Général du Comité central du FLN, l'un des architectes qui ont fait couler le bateau Mostaganem . Serait -il un compromis entre les deux pour le renversement de tout ce train de développement, difficilement mis sur les rails par le wali Temmar, ou serait-il un accord entre cette dame débarquée de la liste des législatives et le loup garou qui veut changer en gentleman avant le coucher du soleil, ou une simple relation incestueuse. En effet, voyant cette députée, exclue des rangs des futurs députés, défendre son Général , se comportant comme porte-parole et divulguant en son nom de graves menaces contre la liberté d'expression, allant même entrainer de jeunes journalistes devant la justice parce qu'ils ont osé lui demander de rendre compte à l'opinion publique sur sa traversée aux pays des nostalgiques de l'Algérie française, hier, j'ai été informé par le biais d'un élu qu'elle a encore proféré de nouvelles menaces portant atteinte même à la crédibilité des nobles citoyens qui ont refusé de ratifier ses plans diaboliques. Comme cette ‘'amateur'' de la politique, plusieurs ont cru qu'elle a été mandatée par un Général, Dieu soit loué, il a été débarqué de la même façon qu'elle. Mais les'' connaisseurs ‘' plus confiants et convaincus savaient que cette députée loquace n'a jamais été désirée au plus haut rang, elle se vantait pour se venger des bouches qu'ils l'ont accusée d'avoir squatté un logement de fonction qu'elle désire aujourd'hui également le garder. Quelle blague ! Supportée pendant cinq ans par le peuple, avec tous ses incidents protocolaires, et ses tintamarres et ses télescopages avec les autorités, est une patience de trop que nul ne peut lui pardonner son retour sur scène. A force de se rappeler de ses actes affreux, elle mérite la mise en quarantaine pour vivre avec l'atroce de ses souffrances pour ne pas lui souhaiter une retraite paisible. Mais, avant de vous voir sommée par un huissier de quitter le logement de fonction que vous n'avez eu le temps de bénéficier de son désistement, je te conseille, madame, tout simplement de bien vouloir fermer ta bouche quand tu manges ! A part ce logement, qui me tient à cœur, je ne te lâcherai pas avant de débarrasser les lieux, tout va bien madame la députée !