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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
La nuit des loups-garous (24e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 12 - 2007

Phénomènes n Les trois éléments qui font partie du mythe du loup-garou sont, avant tout, la métamorphose animale, le cannibalisme et les randonnées nocturnes.
Si les histoires de loups-garous ont défié la chronique du XVIIIe siècle, la fièvre tombe au XIXe et au XXe siècle. On est moins sensible aux histoires de sorcellerie, mais on pense que la rage qui pousse les loups-garous à massacrer les gens, est une maladie.
Déjà, J. Wayer, médecin hollandais (1515-1588), expliquait la lycanthropie ou affection du loup-garou comme un phénomène maladif et imaginatif. Il rompait ainsi avec la tradition de son époque qui voyait dans la lycanthropie un phénomène de sorcellerie. Il établit un tableau clinique de la maladie : les patients sont pâles, ils ont les yeux enfoncés – ce qui fait que parfois ils sont comparés à des loups – et ils ont la langue très sèche.
Collin de Plancy, dans son Dictionnaire infernal, qui recensait les sciences ésotériques, écrivait en 1818 : «C'est une maladie qui, dans les siècles où on ne voyait partout que démons, sorcelleries et maléfices, troublait l'imagination des cerveaux faibles au point qu'ils se croyaient métamorphosés en loups-garous et se conduisaient en conséquence. Les mélancoliques étaient plus que les autres disposés à devenir lycanthropes, c'est-à-dire, hommes-loups…»
Mais avant qu'il n'y ait cette révolution, on a d'abord cru que les loups-garous étaient des personnages infernaux qui, souvent, signent un pacte avec le diable.
Dans beaucoup de récits rapportés au cours du XVIe siècle, il est souvent question de pacte signé avec le diable. Quand ce n'est pas lui qui apparaît au réprouvé, il lui envoie un sbire qui se charge aussitôt de l'initier aux cultes sataniques. Le réprouvé reçoit surtout le pouvoir de se changer en loup pour pouvoir satisfaire tous ses instincts, notamment celui de manger la chair humaine.
Mais le diable peut offrir également à son protégé la puissance et la gloire. Mais les trois éléments qui font partie du mythe du loup-garou sont, avant tout, la métamorphose animale, le cannibalisme et les randonnées nocturnes.
Il n'y a pas de loup-garou sans transformation animale. On a vu parfois certains loups-garous prendre les formes les plus variées mais la forme du loup-garou est avant tout celle du loup. C'est la bête carnassière de l'Europe, c'est aussi celle qui a menacé pendant plusieurs siècles les populations, autrefois exposées aux fauves. Les personnes dotées du pouvoir de se transformer se métamorphosent les nuits de pleine lune, ils acquièrent aussitôt des caractères que l'on attribue généralement à cet animal : il est fort, il est rusé et surtout féroce.
Même s'il est rusé et peut échapper à toutes les battues que l'on organise pour le capturer, il se laisse parfois tenter par la chair fraîche : il ne peut pas résister à l'idée de faire un festin, même si pour cela, il doit courir un danger.
Pour revêtir la forme du loup, l'homme atteint de lycanthropie doit se débarrasser de ses vêtements. D'ailleurs l'une des façons de se débarrasser d'un loup-garou et de le condamner à garder sa forme, est de le priver de ses vêtements.
Selon une tradition, les loups-garous, comme les vampires sont allergiques aux choses sacrées. C'est là une tentative de récupération du christianisme qui a fait de la lycanthropie une affaire démoniaque. (à suivre...)


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