Une amende de 50.000 DA a été prononcée par le Tribunal d'Aïn el Turck (à l'ouest d'Oran) à l'encontre de chacun des 11 candidats à l'émigration clandestine, secourus en mer, la veille, au large de la plage Cap Falcon, par des unités des garde-côtes, a-t-on appris de source judiciaire. Les services de sécurité poursuivent toujours leurs investigations avec une douzième personne faisant partie de ce groupe de harraga. L'embarcation (un zodiac) à bord duquel se trouvaient ces rescapés appartiendrait à cette douzième personne, a-t-on ajouté de même source. Selon la cellule de communication de l'unité territoriale des garde-côtes d'Oran, ces candidats à l'émigration clandestine sont des membres de deux familles parmi lesquels faisaient partie une femme et deux fillettes. Une de ces deux filles, âgée de quatre ans, est toujours portée disparue. Les recherches menées par les éléments des garde-côtes pour retrouver cette disparue se sont poursuivies ce mercredi, a-t-on appris de ce corps de sécurité. Les harraga qui voulaient rejoindre les côtes espagnoles à bord d'une embarcation pneumatique, à partir des côtes de Cap Falcon, a été repérée par les gardes-côtes. C'est lors de l'opération d'interception que ces harraga ont essayé de changer de cap pour prendre la fuite avant que leur embarcation ne chavire et se renverse, a-t-on indiqué de même source. Douze personnes ont été sauvées par les garde-côtes alors, que la fillette a été portée disparue.