Le mois de Février a fait pas moins de 33 accidents corporels sur les routes urbaines de Mostaganem. Bilan : 40 blessés y ont été enregistrés. En comparaison avec le mois de Janvier, la police a enregistré une plus ou moins petite hausse, avec trois accidents de plus. Mais il y eut surtout un accroissement en matière de dégâts humains, de l'ordre de 9 blessés. Quant aux causes de ces accidents dont la majorité ne devrait pas avoir lieu, il y a lieu de mentionner que la police les incombe à plus d'une raison. Sur ce registre, il est mentionné le non-respect de la vitesse autorisée, refus de priorité, la perte de contrôle du véhicule, l'inattention dans les cités, l'irrespect vis-à-vis des feux tricolores, et entre autres, l'irrespect de la distance de sécurité entre véhicules. Or, la première cause que mentionne la cellule de communication de la sureté de la wilaya de Mostaganem, n'est autre que la conduite en état d'ivresse. Pour ce qui est de la tranche d'âge compromis dans ces accidents, les conducteurs ayant un permis de moins de deux ans sont impliqués dans 8 accidents, de deux à cinq ans d'expérience ont enregistré 13 accidents, de cinq à huit ans de permis de conduire ont fait 2 mésaventures ; alors que 2 autres accidents ont été causés par des chauffards n'ayant pas de permis. Consommation d'alcool en hausse Si l'alcool n'est pas la première cause de mortalité sur les routes, certains cas sont à dénombrer. Des automobilistes prennent souvent le volant, à l'issue de soirées arrosées dans les bars et discothèques, peut-on librement constaté. Croissance du phénomène du véhicule bar La consommation d'alcool serait tout de même importante en Algérie et aurait même tendance à augmenter, à raison de 10% l'an dernier, selon Ali Hamani, président de l'Association des producteurs de boissons algérien. Il affirme que l'Algérie continue de consommer chaque année quelque 1,2 million d'hectolitres de bière, 600.000 hectolitres de vin et 120.000 hectolitres de spiritueux importés. Alors que sur les routes de la Salamandre, des Sablettes, de La Stidia et généralement, la côte, tout comme d'ailleurs du côté des chemins à la lisière des bois, les bouteilles vertes, les canettes, ne renseignent en fait que de la croissance du phénomène du véhicule bar ! Une mortalité effrayante sur les routes Les bilans hebdomadaires fournis par la gendarmerie nationale pour sa part, prouvent eux aussi à quel point les routes algériennes sont dangereuses. L'Algérie recense environ 12 morts par jour, des centaines par semaine, parfois, liées aux accidents de la route. Le recours aux alcootests pourrait dissuader beaucoup de Mostaganémois et surtout les visiteurs de la côte de prendre le volant en étant alcoolisés.