Le mildiou de la pomme de terre qui se manifeste sur les différentes zones de la plante est la bête noire des agriculteurs. Il nécessite de ce fait un traitement préventif en cas d'infestation. Toutefois, en raison du taux d'humidité élevé et les importantes chutes de pluies et un vent violent qui se sont abattus ces derniers jours sur la wilaya, ce tubercule pourrait être attaqué par la maladie du mildiou qui se propage d'une façon rapide et peut détruire 70% des cultures. Les services de la station régionale de protection des végétaux de la wilaya de Mostaganem ont décelé récemment les symptômes du mildiou (phytophtora infestans) sur les feuilles de la pomme de terre de saison au niveau des communes de Bouguirat, Ain Nouissy et Hassi Mameche. A cet effet, l'Institut national de la protection des végétaux de Mostaganem (INPV) a mis en garde, dans un bulletin d'alerte transmis aux agriculteurs, afin d'éviter une propagation de cette maladie et pour faire face contre les dégâts que peut provoquer le parasite, tout en les incitant à traiter les champs par les produits fongicides adéquats tout en respectant l'intervalle entre les traitements. Le mildiou de la pomme de terre est une maladie mondialement répandue dans toutes les zones de culture de la pomme de terre. L'agent de cette maladie s'attaque à tous les organes de la plante (feuilles, pétioles, tiges, jeunes pousses, bouquets terminaux et tubercules). Il provoque des épidémies aériennes qui peuvent détruire les cultures en deux semaines si les conditions climatiques sont favorables. La maladie apparaît d'abord par foyers isolés avant de s'étendre très rapidement à l'ensemble de la plantation par le biais du vent qui transporte les germes sur de grandes distances. A la faveur des conditions climatiques particulièrement propices, par l'alternance des averses et des éclaircies, voire des coups de chaleur culminant au-delà de 22°C. Le mildiou est considéré comme un champignon nocif, principal ennemi des cultures de la pomme de terre, c'est dire l'importance du risque encouru sur les tubercules arrivant à maturité dans les différentes terres agricoles. Il existe bien des solutions de prévoyance d'une telle maladie ravageuse, comme l'emploi de pesticides ou produits bio, afin d'obtenir une bonne rentabilité à la vente de sa production.