Des enquêtes préliminaires sont mises en œuvre pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l'étranger, a annoncé, hier, lundi dans un communiqué, le Parquet général près la Cour d'Alger qui confirme, en outre, l'interdiction "conservatoire" de sortie du territoire national de certaines personnes. En effet, le Parquet général près la cour d'Alger « porte à la connaissance de l'opinion publique, que des enquêtes préliminaires sont mises en œuvre pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l'étranger ». Il est ainsi précisé que « pour les nécessités des enquêtes, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed a procédé à l'application des dispositions de l'article 36 bis1 du code de procédures pénales et a pris des mesures conservatoires en ordonnant l'interdiction de sortie du territoire national à l'encontre de certaines personnes ». Selon ce qu'a rapporté Ennahar TV, sept suspects parmi des hommes d'affaires et leurs proches font l'objet d'une décision de confiscation de passeports, tandis que l'enquête concernant une centaine d'autres se poursuit. L'enquête, fondée sur des soupçons de corruption et de dilapidation de l'argent public a été confiée à la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale de Bab J'did, à Alger, indique la même source. Les oligarques, leurs familles et proches y sont ciblés. La Gendarmerie enquêtera sur la fortune de ces hommes d'affaires en Algérie et à l'étranger. Au total, ils sont douze hommes d'affaires à être soumis à l'interdiction de sortie du territoire nationale, selon une liste publiée par El Bilad sur son site. Dans ces documents diffusés par ce journal, on retrouve les noms de Réda Kouninef, de Tarek Kouninef, Abdelkader Kouninef, Ali Haddad, Mahieddine et Nacer Tahkout, Mohamed Baïri, Omar Haddad, Bilal Tahkout, Mohamed Ouled Youcef et Brahim Boudina.