Le centre-ville de Mostaganem connait actuellement des travaux d'installation de réseaux souterrains, ce qui a causé une dégradation des routes avancée. Ces travaux en question ont accentué le problème de la circulation routière qui est devenu un calvaire au quotidien pour les usagers, surtout pour les travailleurs et les élèves qui sont obligés d'arriver à l'heure à leurs destinations. Ce problème de circulation se pose avec acuité notamment au niveau des points noirs au niveau des bifurcations situées sur l'artère principale de cette ville, à savoir : Les Allées de la rue Khemisti et les Arcades, en plus vers l'université (ex-ITA). Ces artères principales sont des passages obligés pour se rendre au niveau des infrastructures administratives comme les sièges de la wilaya et de la daïra, la cour de justice, les rues commerçantes, le port commercial, et un certain nombre d'établissements scolaires. Les agents de police régulant la circulation au niveau de ces points noirs trouvent d'énormes difficultés à assurer une équité dans le passage des véhicules. Les habitants des cités périphériques sont aussi confrontés à un grand problème de transport urbain, notamment avec les travaux de Tramway qui ne finissent jamais .Les bus de transport en commun et les taxis collectifs sont constamment chargés de voyageurs. La densité de la circulation au niveau du centre-ville et même au niveau des cités proches ne permet pas une fluidité et donc encore plus d'attente et moins d'opportunités de transport notamment durant les heures de pointe car en raison de la décision de la fermeture de la route menant aux quartiers d'El Arsa et El Houria en raison des travaux de Tramway , les taxieurs exerçant au niveau de la ligne d'El Houria en plus de plusieurs automobilistes se plaignent quotidiennement des embouteillages qui ne finissent jamais en plus de la dégradation avancée des routes notamment au niveau de la route à proximité du marché d'Ain Sefra, car cet axe routier est actuellement très fréquenté par les automobilistes puisque les autres voies menant vers le dit quartier sont fermées , du coup, il nécessite des aménagements pour désengorger et assurer la fluidité dans la circulation. Cette situation a créé une atmosphère de colère et de désarroi au sein des citoyens voulant emprunter cette route. A cela s'ajoute l'absence d'aires de stationnement et de parking, il est quasiment impossible de trouver une place pour se garer, quant à circuler à l'intérieur du tissu urbain c'est une autre histoire. La situation en matière de circulation routière à l'intérieur de la ville est compliquée, et celui qui a un véhicule il vaut mieux pour lui de ne pas s'y risquer, nous explique un autre citoyen .Selon des citoyens interrogés il y a urgence et la ville étouffe si l'on ne trouve pas de solution afin de soulager le centre ville du flux d'automobiles, il est temps pour les responsables de la sécurité routière de revoir le plan de circulation de la wilaya .Face à cette situation, la commission de la circulation routière et la direction des travaux publics sont interpellées pour alléger la souffrance des usagers en proposant des solutions qui tardent à venir alors que le problème de la circulation automobile au niveau du centre-ville ne cesse de s'amplifier. Il apparait à ce stade de la situation que la ville est à la limite de ses capacités pour ce qui est de l'afflux de véhicules et de la pression qu'elle subit.