Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a pris ses fonctions ce jeudi à Alger en remplacement de Slimane Brahmi dont il a été mis fin aux fonctions mercredi par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Dans une allocution lors de la cérémonie de passation de pouvoir, M. Zeghmati a exprimé sa reconnaissance aux hautes autorités, à leur tête le chef de l'Etat, pour « la confiance qu'il a placée en lui confiant cette responsabilité ». « C'est une lourde responsabilité et une mission difficile » au moment où les citoyens algériens « demandent depuis cinq mois une justice indépendante et à la hauteur des missions qui lui sont dévolues en vertu de la Constitution », a souligné le ministre de la Justice. Il a, à cet égard, précisé que « les revendications des citoyens ne sortent pas de la sphère des droits garantis par la Constitution » car, a-t-il dit, les droits à la justice et à un procès équitable « sont consacrés et garantis par la Constitution au même titre que les autres droits comme l'enseignement, la santé et le travail ». Il a ajouté que « la difficulté de la mission qui nous attend dans la conjoncture que traverse la pays » sera surmontée « pour peu qu'il y ait une volonté sincère, de l'abnégation et, surtout, la foi en la mission qui nous incombe ».