Slimane Brahimi n'est plus ministre de la Justice, garde des Sceaux. Slimane Brahimi n'est plus ministre de la Justice, garde des Sceaux. Il a été limogé hier, et c'est Belkacem Zeghmati qui lui succède à la tête de ministère de souveraineté. "Le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, a mis fin, ce jour mercredi 31 juillet 2019, aux fonctions du ministre de la Justice, garde des Sceaux, exercées par M. Slimane Brahmi", a indiqué hier, un communiqué de la présidence de la République. "Conformément aux dispositions de la Constitution, le chef de l'Etat a nommé M. Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice, garde des Sceaux, après consultation de M. le Premier ministre", ajoute la même source. Slimane Brahimi n'aura occupé ce poste, que quatre mois seulement. Il a été en effet, nommé ministre de la Justice dans le gouvernement de Nouredine Bedoui, le 31 mars dernier. Son successeur est donc Belkacem Zeghmati, qui occupait jusque- là la fonction de procureur de la République près la Cour d'Alger. Il a été nommé à ce poste par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, le 16 mai dernier, en remplacement de Benkathir Benaissa. Décidément, Belkacem Zeghmati revient de loin, lui qui a effectué une traversée du désert, de quelques années. Ainsi, et alors qu'il occupait la fonction de procureur de la République près la Cour d'Alger depuis de nombreuses années, il a été limogé au mois de septembre 2015, par l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un limogeage qui est directement en rapport, avec l'affaire de Chakib Khelil, comme l'ont soutenu alors, et à l'unisson, les observateurs. En 2013, le 12 aout plus précisément, il avait lancé des mandats d'arrêt contre l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil, dans l'affaire de Sonatrach. Via une conférence de presse, il a aussi lancé des mandats d'arrêt contre les enfants et l'épouse de Chakib Khelil. Une procédure qui a fortement déplu au cercle présidentiel, étant donné que Chakib Khelil passait pour être un fidèle ami du présidentBouteflika. Le nouveau ministre de la Justice, en l'occurrence Tayeb Louh, nommé au même mois d'aout, a tôt fait de sauver Chakib Khelil, qui était déja parti aux Etats-Unis à partir d'Oran, en inventant un incroyable vice de forme qui rendait nulle et non avenue, la procédure judicaire. Il a été limogé hier, et c'est Belkacem Zeghmati qui lui succède à la tête de ministère de souveraineté. "Le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, a mis fin, ce jour mercredi 31 juillet 2019, aux fonctions du ministre de la Justice, garde des Sceaux, exercées par M. Slimane Brahmi", a indiqué hier, un communiqué de la présidence de la République. "Conformément aux dispositions de la Constitution, le chef de l'Etat a nommé M. Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice, garde des Sceaux, après consultation de M. le Premier ministre", ajoute la même source. Slimane Brahimi n'aura occupé ce poste, que quatre mois seulement. Il a été en effet, nommé ministre de la Justice dans le gouvernement de Nouredine Bedoui, le 31 mars dernier. Son successeur est donc Belkacem Zeghmati, qui occupait jusque- là la fonction de procureur de la République près la Cour d'Alger. Il a été nommé à ce poste par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, le 16 mai dernier, en remplacement de Benkathir Benaissa. Décidément, Belkacem Zeghmati revient de loin, lui qui a effectué une traversée du désert, de quelques années. Ainsi, et alors qu'il occupait la fonction de procureur de la République près la Cour d'Alger depuis de nombreuses années, il a été limogé au mois de septembre 2015, par l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un limogeage qui est directement en rapport, avec l'affaire de Chakib Khelil, comme l'ont soutenu alors, et à l'unisson, les observateurs. En 2013, le 12 aout plus précisément, il avait lancé des mandats d'arrêt contre l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil, dans l'affaire de Sonatrach. Via une conférence de presse, il a aussi lancé des mandats d'arrêt contre les enfants et l'épouse de Chakib Khelil. Une procédure qui a fortement déplu au cercle présidentiel, étant donné que Chakib Khelil passait pour être un fidèle ami du présidentBouteflika. Le nouveau ministre de la Justice, en l'occurrence Tayeb Louh, nommé au même mois d'aout, a tôt fait de sauver Chakib Khelil, qui était déja parti aux Etats-Unis à partir d'Oran, en inventant un incroyable vice de forme qui rendait nulle et non avenue, la procédure judicaire.