Le marché d'Ain Sefra situé au centre ville de Mostaganem se trouve actuellement dans une situation marquée plus que jamais par l'insalubrité qui règne aux alentours, et le manque d'hygiène est flagrant. Les produits alimentaires sont exposés près des poubelles et à côté des endroits de stationnement de véhicules qui émettent de la fumée des moteurs, considérée comme étant une source de propagation de diverses maladies qui affectent les produits et touchent par conséquent directement le consommateur. Les passants, déplorent les désagréments qu'ils indurent au quotidien en raison de la propagation de la saleté et ordures des poubelles situées à proximité de ce marché à ciel ouvert dégagent des odeurs nauséabondes qui préfigurent l'état des lieux, propices à la prolifération de mouches et d'insectes, et même des maladies. Les odeurs des produits décomposés abandonnés à même le sol rendent, évidemment, l'atmosphère nauséabonde et exécrable pour la clientèle obligée de faire ses emplettes dans ce marché, n'ayant pas d'autres alternatives, il est impératif que le service d'hygiène vienne faire un tour dans le coin, pour parer à toute éventualité et mettre de l'ordre dans cette pétaudière. La santé du citoyen n'a pas de prix, qu'on se le dise. Notons que les marchés locaux de proximité situés au niveau des communes de, Mesra, Sidi Ali, Sidi Lakhdar et Achaàcha, qui sont spécialisés dans la vente de légumes et de fruits au niveau de la wilaya de Mostaganem ne sont pas épargnés par cette situation et manquent également de conditions de propreté et d'hygiène. Cependant , certains commerçants exposent divers types de marchandises, telles que la viande en plein air loin des exigences minimales des normes de conservation et d'hygiène indispensables .Par ailleurs , et dans le cadre du programme de l'Etat et réalisé à coups de milliards, le marché de proximité de la cité du 5 juillet et ceux des autres quartiers de Mostaganem semblent abandonnés par le peu de commerçants qui ont pris la décision en groupe de vider leurs stands et étaler leurs marchandises en dehors du marché. Interrogés sur cette décision, ils ont déclaré que depuis leur installation à l'intérieur du marché leur situation financière s'est dégradée en raison du manque de clientèle qui préfèrent acheter leurs produits chez les vendeurs ambulants qui rodent à longueur de journée dans ces quartiers sans qu'ils ne soient inquiétés le moindre du monde. Ces commerçants complètement blasés ne voient s'améliorer aucune situation dans l'immédiat, toute en gardant l'espoir que les choses rentreront dans l'ordre un de ces jours. Ces marchés normalement conçus pour l'éradication définitive des marchés informels dans la ville de Mostaganem, n‘ont malheureusement pas contribué à cette solution adéquate et ils sont devenus à leur tour informels, Car depuis son ouverture, il y a de cela près 5 ans, ce marché couvert de proximité demeure un projet voué à l'échec. Conçu pour recevoir plus de 30 commerçants, l'infrastructure s'est retrouvée déserte. Toutefois, les vendeurs ambulants de légumes sont à l'origine, depuis déjà longtemps, des "désagréments" causés aux commerçants légaux, le marché en question ne souffre d'aucune incommodité et se trouve par conséquent dans un endroit idéal. Selon certains commerçants de ce marché, "rien ne serait attractif si les marchés informels continuent à se tenir au niveau des trottoirs et en pleine rue".