Entrant dans le cadre du programme de l'Etat, en vue de la résorption du chômage et réalisé à coups de milliards, le marché de proximité de la cité du 5 juillet à l'instar des autres quartiers de Mostaganem, semble déserté par le peu de commerçants qui occupent les stands commerciaux. D'un commun accord probablement, les marchands du marché, ont pris la décision de vider leurs stands de marchandises, afin de l'étaler en dehors local commercial. Interrogé sur une telle démarche, ces derniers ont déclaré que depuis leur installation à l'intérieur du marché, leur situation financière s'est dégradée en raison du manque de clients qui préfèrent acheter leurs produits, au niveau des revendeurs ambulants qui sillonnent à longueur de journée, les quartiers et cités sans qu'ils ne soient pas le moins du monde inquiétés. Ces commerçants complètement blasés s'inquiètent sur leur situation professionnelle et commerciale dans l'immédiat, tout en gardant l'espoir que les choses rentreront dans l'ordre un des ces jours. Ces marchés normalement conçus pour l'éradication définitive des marchés informels dans la ville de Mostaganem, n‘ont malheureusement pas contribué à cette solution adéquate, versant leurs occupants dans l'informel à leur tour. Depuis son ouverture, il y a de cela près de deux ans, ce marché couvert de proximité demeure un projet voué à l'échec. Conçu pour recevoir plus de 30 commerçants, l'infrastructure s'est retrouvée déserte. Toutefois, les vendeurs ambulants de légumes seraient à l'origine, depuis déjà longtemps, des "désagréments" causés aux commerçants légaux, le marché en question ne souffre d'aucune incommodité et se trouve par conséquent dans un endroit idéal. Selon certains commerçants de ce marché, "rien ne serait attractif si les marchés informels continuent à se tenir au niveau des trottoirs et en pleine rue".