Par où commencer, par le blanchiment d'argent de ‘'B'' et des deux ‘'K'', ou par le scandale des véhicules de luxe ou par les terrains cadeaux de madame Dalila ou par le AZ qui s'est accaparé des terrains luxes, ou par ‘'Hamiha Haramiha'', qui a tenté de détourner une villa coloniale ou par l'ancien Bleu qui a foutu la pagaille à Mostaganem ! Moul Firma pousse un grand soupir et avant de mettre sous presse'' Hasbouna Allah et Niama El-wakil''. Pauvre Mostaganem, cette fierté d'antan, qui a enfanté les chouhada, les oulémas est devenue comme une ‘'veuve'', lâchée par ses enfants députés qui l'ont abandonné pour quelques miettes et les autres élus l'ont vendu pour quelques primes ! Dira Moul Firma, avec un cœur déchiré. Dans une vieille armoire rangée au coin du salon de son domicile, une boule de papier froissée attire l'attention de Moul Firma. Il devrait la jeter à la corbeille, comme d'habitude, seulement aujourd'hui, un peu agacé, il l'a laissé trainer au milieu de tous ses dossiers de scandales, il sait qu'il s'agissait surement d'un document de l'un des oligarchies de Mostaganem, mais à quoi bon la jeter, puisque toute Mostaganem est devenue une grande poubelle à scandales, même cette Epic censée nettoyer nos rues et épurer nos avaloirs, semble noyée dans les eaux troubles de ses scandales. Moul Firma prend la feuille et la déplie soigneusement pour ne pas la déchirer, et à sa surprise, il découvre une belle signature ornée par un beau cachet dont le contenu attise sa curiosité. Et oui, il s'agit bien de l'arrêté de concession du sieur Kara mouloud le frère du patron d'AZ. Soudain le téléphone de Moul Firma sonne, et une autre victime à l'appareil, Moul Baraka ‘'Maranka'' qui croyait installer son bouquetier, en plein centre-ville vient d'être sommé de quitter la ville, mais comment ? Lui répond Moul Firma, les fleurs c'est pour madame Dalila ou plutôt, tu devrais consulter les fleuristes d'Alger ! Depuis quand les mostaganémois s'envoient des fleurs, enchaine Moul Firma, avant de conseiller à son ami de faire comme cet Algérois, qui sans bruit a bénéficié de la grande baraque (Ex -Bata) ou bien faire comme le Sétifien, qui a bénéficié de 11.400m2 en plein centre-ville en catimini…la science de la baraque n'est pas donnée à tout le monde mon ami, lui explique Moul Firma. Les autres, ne font pas des baraques pour couper la route pour un pauvre logement social de 3000da, mais ils le font pour faire des UNO et des complexes pour des milliards, conclut Moul Firma avant de raccrocher au nez de ce mauvais élève ! Parlons des ruses de ces convoiteurs de terrains, Moul firma se rappelle de cette fameuse option de l'agence foncière pour détourner les terrains et les vendre à des prix dérisoires. Comme ce terrain d'une superficie de 240m2 sous le N°11/A11 situé à Kharrouba vendu à un chômeur pour être revendu ensuite à un certain ‘'Ali'' de la commune de Abadia –Ain Defla, ou ce terrain à la cité Djebli d'une superficie de 156 m2 (Livret foncier N° 953 du 03/04/2018 ) vendu en mars 2018 à madame Dalila de Bouguirat au prix de 156 millions de cts ou alors ce fameux terrain en plein centre-ville de Hadjadj d'une superficie de 120 m2 vendu en 2014 à un algérois pour le prix de 4 millions de cts ! Ce n'est pas une surprise si les petits responsables de l'agence s'aventurent dans le trafic du foncier, du moment où ‘'hamiha haramiha'' l'ancien patron de la gendarmerie le fils de Mostaganem, avait tenté de détourner une villa coloniale restaurée avec l'argent public au niveau du quartier plateau, heureusement qu'il a été limogé avant de mettre les pieds ! Alors à quoi bon mépriser Moul Baraqua, martèle Moul Firma.