Ce n'est pas la première fois que l'union Européenne, s'en prend à l'Algérie où certains de ses députés en costume bleu blanc rouge, suscitent à chaque fois l'indignation des Algériens. Cette fois, c'est l'eurodéputé français Raphael Glucksmann qui annonce un débat sur l'Algérie : «un coup d'épée dans l'eau» ? Quelle surprise ! Il dénonce le silence du Parlement européen sur la question de l'Algérie, sans pour autant dénoncer la répression et les violences contre les gilets jaunes de son pays, ou encore les massacres des enfants à Gaza par les sionistes avec la bénédiction de son parlement. Le porte-parole de la main étrangère qui souffle le feu dans la maison de l'Algérie, qualifie de répression des manifestants ayant brandi le drapeau berbère ! Evidemment, ce député, le petit fils de Jacques Bénet, membre de l'OAS, inventeur de l''Académie berbère et du drapeau amazigh pour détruire l'union de l'Algérie, ne pouvant digérer la fin de ‘'l'Algérie française'', saute à la première occasion pour nuire à cette Algérie qui l'a forcé à quitter son sol un certain 5 juillet 1962, valise à la main, sinon, dans un cercueil, sans La Marseillaise. Dégoûté de voir 40 semaines de manifestations pacifiques sans incidents, chantant la même chanson, tous unis pour l'Algérie, le peuple et l'Armée, frères unis. Il est vrai que les 40 millions d'Algériens ne partagent pas les mêmes idées et les mêmes opinions politiques, et c'est démocratique, mais ils sont là tous unis sous le même langage, quand il s'agit d'ingérence ! Tout le peuple algérien crie aujourd'hui au visage de ce député français : il vaut mieux voir la vermine qui vit dans votre démocratie déguisée qui matraque vos gilets jaunes, étant vous-même une vermine ! Cette union européenne qui rhabille le connard français pour cet hiver pour le chauffer contre l'Algérie d'un million et d'un demi-million de chahid, devrait instrumentaliser plutôt la question des tortures commises en Algérie par la France durant la guerre de libération, ou encore la répression sanglante des manifestions du 17 octobre 1961, où des centaines de manifestants algériens furent jetés dans la Seine. L'Algérie a payé de son sang le prix fort de son indépendance, et continue de payer cher pour sa survie, et quand l'Algérie était seule face au terrorisme, où elle a payé la lourde facture de 200 mille morts, où était-elle la France durant ce temps-là ? Aujourd'hui, cette France ; l'ennemie d'hier qui a assassiné des millions d'Algériens pour la seule raison légitime : faire sortir cette France coloniale de l'Algérie, elle veut revenir aujourd'hui en soi-disant amie pour défendre les libertés des Algériens. Mais de quelle liberté parle-t-elle ? De cette phrase (liberté égalité fraternité) qui symbolise son drapeau, et qui par cette liberté, a colonisé l'Algérie durant 130 ans, pillé, volé, massacré et tué des millions d'Algériens ! Merci on ne veut pas de votre liberté ... !