La décision de la fermeture des jardins et garderies d'enfants à Oran a perturbé les mamans qui travaillent. Depuis hier matin, des femmes travailleuses ont fait recours aux nourrisses pour garder leurs enfants à bas âge, suite à la décision de la fermeture des jardins d'enfants. Des dizaines de mamans ne savaient plus quoi faire. « Je ne sais vraiment pas quoi faire maintenant, je vais m'absenter aujourd'hui le temps de trouver une solution, je ne sais vraiment pas où placer mes enfants en bas âge », dira une fonctionnaire mère de deux enfants, l'un âgé de 18 mois et l'autre de 4 ans. La décision de la fermeture des crèches a été annoncée par le Président de la République par mesure de prévention contre la propagation du COVID-19. Cette décision est tombée au même moment que celle relative à la fermeture des écoles, CEM, lycées, universités, instituts supérieurs et centres de formation professionnelle. « Je suis consciente que la fermeture des crèches est dans l'intérêt de nos enfants mais en parallèle on se retrouve dans une situation délicate.», dira une autre maman, une policière. Cette dernière dira qu'elle va solliciter une voisine pour lui garder son bébé. Ainsi de nombreuses femmes travailleuses, ont commencé hier à faire appel au service de nourrices, ou de femmes au foyer pour assurer le gardiennage des enfants. Les plus chanceuses des mamans, ont des parents à proximité, la grand-mère, ou la tante pour s'occuper de bébé. « On devrait fermer l'administration aussi et empêcher toute activité commerciale pour que nous puissions nous occuper de nos enfants en bas âge et nos enfants en vacances. La fermeture des écoles et crèches a été décidée pour que les enfants restent à la maison, cela ne peut se faire quand les deux parents travaillent, qu'on accorde au moins un congé aux mamans.», soutiennent quelques femmes. Signalons qu'en France, les mamans ayant des bébés en bas âge et même celles d'enfants scolarisés sont autorisées à s'absenter durant cette période spéciale de prévention contre la propagation du coronavirus.