Le phénomène de la fausse monnaie gagne du terrain, après l'affaire du démantèlement du réseau de Mazagran, les faux billets ont infiltré le système de sécurité bancaire où les appareils sont incapables d'identifier le vrai du faux. Ainsi plusieurs citoyens en ont été victimes dont un agent de bureau qui a été placé sous contrôle judiciaire. Le phénomène de la fausse monnaie gagne du terrain, après l'affaire du démantèlement du réseau de Mazagran, les faux billets ont infiltré le système de sécurité bancaire où les appareils sont incapables d'identifier le vrai du faux. Ainsi plusieurs citoyens en ont été victimes dont un agent de bureau qui a été placé sous contrôle judiciaire A la suite du démantèlement dernièrement du fameux réseau de trafic de véhicules à Mazagran par la Gendarmerie Nationale, et suite à quoi pas moins de 17 véhicules ont été récupérés ainsi qu'une importante somme d'argent en fausse monnaie équivalant à 680 millions de centimes, nous venons d'apprendre qu'il n'est plus question de saisie et d'enquête close, mais bien d'un grave phénomène de faux billets qui a pris de l'ampleur. La portée du phénomène est telle que les banques en ont été victimes et que le réseau officiel bancaire en fait lui-même des victimes. Tout vient de la fameuse villa de Mazagran. Les faux billets ont été si fluides que les tests à travers plusieurs banques ont été « concluants » et les billets aptes au service. D'où l'on s'attend à voir le nombre de victimes se multiplier et les plaintes pleuvoir. De tels billets indétectables et les moyens des banques inadéquats créeront une panique telle le doute et les soupçons gagneront toutes les couches de la population et les institutions. La première victime à déclarer le phénomène aux services de police, M. C. Ahmed, agent de bureau à la direction de la jeunesse et des sports de Mostaganem, a été présenté au procureur de la République pour être mis sous contrôle judiciaire. Le plaignant, ayant retiré son salaire de 21000 dinars, mercredi dernier, au Trésor Public, se présenta pour une opération de routine à la poste de Mostaganem où le caissier lui refusa toute opération vu que les billets présentés étaient faux. Retour à la case départ, soit le Trésor Public, où il présenta une réclamation. Les services de police saisis et suite à une présentation devant le procureur de la République, C. Ahmed, fut placé sous contrôle judiciaire. Selon des informations en notre possession, d'autres citoyens ont été victimes des faussaires, dont un collègue de C. Ahmed et un ex-Président d'APC de Mostaganem. Ce dernier s'est aperçu sur les lieux mêmes de la transaction bancaire et en avisa les concernés d'une banque publique et eut gain de cause. Pour le second employé de la DJS de Mostaganem, il a été entendu comme témoin. Selon, un agent d'une banque sise à Mostaganem, la fausse monnaie est originaire d'Italie où elle a été fabriquée. La technique de pointe et le matériel utilisé par un personnel certainement très qualifié ont que tous les moyens de détection de nos banques ont été aveuglés et incapables de s'apercevoir du leurre. Pour achever son enquête de la fameuse villa de Mazagran, la Gendarmerie Nationale, a acheminé des échantillons de faux billets vers la Banque Centrale pour expertise. Quelle suite donner à cet envahissement de « vrais-faux billets » ? Comment délimiter le territoire contaminé ? Quel est le préjudice causé à l'état ?