Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, dimanche, la fermeture « immédiate » des ports secs non autorisés, indique un communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres présidée par le chef de l'Etat. Intervenant à l'issue d'un exposé du ministre des finances sur la maitrise des importations de services et la problématique des ports secs, le président Tebboune a pointé du doigt « les risques que représentent certaines, dans leur état actuel, pour la sécurité et la souveraineté nationales ainsi que pour le Trésor public ». A cet effet, il enjoint au Gouvernement « de procéder à la fermeture immédiate des ports secs non autorisés, et de faire obligation à ceux autorisés de se doter de scanners pour faciliter le contrôle par les douanes. » Le président a également chargé le Gouvernement « de réorganiser ce secteur et de l'annexer aux ports nationaux en vue de garantir le service de maintenance après-vente, la sécurité et la souveraineté nationales, et de mettre un terme au gaspillage de la devise. » Dans son exposé, le ministre des finances a évoqué les raisons de l'augmentation rapide de la facture des services, proposant une batterie de mesures pour la maitrise des importations de services. Intervenant à cet égard, le président de la République a ordonné « de développer notre flotte maritime pour être en mesure, d'ici la fin de l'année en cours, de prendre en charge totalement le transport des marchandises, ce qui permettra de réaliser des économies en devises, d'éviter la surfacturation et de consolider l'économie nationale. » En matière de maintenance, le Président a ordonné que « la priorité absolue dans l'octroi des contrats de maintenance soit accordée aux enfants de la patrie, d'autant plus que certains contrats signés avec des parties étrangères pour de longues durées sans prévoir de transfert technologique alors que le niveau des diplômés de nos universités s'est amélioré. »