A quelques encablures de Mostaganem, ils sont un groupe de trente cinq (35) familles à habiter dans la précarité la plus absolue dans ce lieudit « Si Henni » qui tire son nom d'un ancien Domaine Agricole Socialiste, dissout. Administrativement, ils dépendent de l'APC de Sayada, relevant de la daïra de Kheir-Eddine de laquelle, ils n'ont rien venu arriver et encore moins des promesses qui leurs ont été faites par les anciens responsables locaux et ce depuis plusieurs dizaines d'années, disent-ils. En fait, ajoutent-ils, la situation de plus de 150 âmes est très critique du fait de l'absence totale de viabilisation dans un lieu où les plus anciens s'y sont implantés depuis 25 ans environ. Les habitants de ce groupement d'habitat précaire construit avec des moyens de fortune ne bénéficient d'aucun réseau d'alimentation en eau potable, d'assainissement des eaux usées, d'évacuation des déchets ménagers et encore moins d'alimentation en énergie électrique et de gaz domestique. Ces habitants ont indiqué qu'ils n'ont jamais été pris en considération en tant que citoyens ayant des préoccupations et des problèmes existentiels dans un espace de vie complètement démuni du minimum .Avec les derniers changements qui se sont opérés au niveau des postes de responsables locaux et la politique du gouvernement à améliorer les conditions de vie dans les « zones d'ombre », les résidents de cette poche de précarité trouvent là une judicieuse opportunité pour attirer l'attention et interpeller les nouveaux responsables des autorités locales à se pencher sérieusement et une bonne fois pour toute, sur leur cas désespéré. Dans ce contexte, ils espèrent en effet que leur cri de détresse soit entendu par le wali de Mostaganem, le chef de la daïra de Kheir-Eddine et le président de l'APC de Sayada afin qu'ils puissent leur trouver une solution susceptible de leur permettre de vivre dans des conditions décentes qui préserveraient leur dignité humaine de citoyens.